Paris Match a cette semaine suivi Manuel Valls. L’homme le moins populaire du monde après François Hollande et Guy Georges est indestructible, s’il tombe du 5ème, il se relève et dit “Zut, j’ai sali ma chemine”. Il continue donc à bosser, tel un ouvrier chinois qui se fait happer le bras par une machine-outil et explique qu’il lui en reste un pour fabriquer des masques en latex de Donald Trump.
On voit d’abord Valls dans les jardins de Matignon, durant le ¼ d’heure de juin où il n’a pas plu, il téléphone, sans doute essaie-t-il de joindre le président, Philippe Martinez, c’est lui qui décide de la marche de l’Etat. Puis on le voit à l’Elysée, face à Hollande, où ils discutent de leur pot de départ, en mai. Ensuite il file au Stade de France voir un match, avec Hollande, qui porte une écharpe FFF, qui signifie “François Foutu pour Foutu”.
Valls, dès le lendemain, déjeune avec ses secrétaires d’état, que des bras cassés, eux n’ont pas un Payet pour gagner à la fin. Il y a Harlem Désir, l’homme qui a la vie d’un pull, puisqu’il fait sa carrière dans un placard, Michel Sapin, l’âne culotte, mais aussi El-Khomri, la dame à la loi pourrie. Valls a une vie atroce.