Un Hommen se fait casser une côte par les forces de l’ordre

Reçu par courriel, ce témoignage de Paul, jeune Hommen de 17 ans violenté par les forces de l’ordre :

Le jour de l’opération Hommen sur la rue de Rivoli, j’ai été victime des forces de police. Nous avions entrepris de rester pacifiquement assis par terre avec les autres quand, soudain, les policiers décidèrent de nous enlever de la route par la force. Un policier commence à enlever mon ami je me suis empressé de le ramener au près de moi. Cela m’a valu un coup de matraque dans le bras ainsi que d’autres dans les cotes. Pour me protéger je me suis recroquevillé sur moi même, c’est alors qu’un policier a glissé sa matraque sous mon bras et m’a soulevé violemment. J’ai senti une énorme douleur et j’ai hurlé mais rien n’y a fait. il a continué. J’ai été bien longtemps après chez le médecin, croyant que les douleurs passeraient. Compte-rendu médical : une côte cassée et une côte déplacée, risque de pneumothorax, entorse au coude et à l’épaule, pour être resté assis Rue de Rivoli…”

Contacté par Nouvelles de France, Paul indique que son père n’a pas souhaité porter plainte, convaincu qu’elle n’aboutirait pas.

Article légèrement remanié après consultation des pièces médicales que voici :

Des photos du corps de Paul après les violences policières :

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45 Comments

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  • la mouchgon , 17 juin 2013 @ 18 h 36 min

    pas du tout, c’est pas parce qu’un “gamin” n’a pas l’autorisation de ses parents et même s’il l’a, que celà donne le droit de le démolir, c’est quoi cette réaction de mouton ?? Ca me fait penser a “tu es trop jolie et bien habillée, c’est de ta faute si tu te fais violer, t’avais qu’à te cacher” … Les forces de l’ordre doivent avoir une réaction proportionnée … ce n’est donc pas un blanc seing pour taper sur tout ce qui ne bouge pas.

  • la mouchgon , 17 juin 2013 @ 18 h 40 min

    Super ! il suffit à l’Etat d’interdire toutes les manifs, comme ça les forces de l’ordre peuvent démolir tout le monde sans rendre de comptes.

  • esprit libre , 17 juin 2013 @ 18 h 42 min

    Oui, il faut absolument porter plainte. La victime de cette répression politique peut, par une assistance juridique méthodique, obtenir non seulement la réparation de ses préjudices corporels, de la douleur, psychologique et peut-être d’autres natures, mais la condamnation pénale du ou des fonctionnaires qui se sont livrés à ces violences gratuites ; ce sera du meilleur effet pour la suite de la mobilisation sur les forces de la Police Nationale et de Gendarmerie qui acceptent trop facilement d’être détournées depuis plus de huit mois de leurs missions pour la répression politique des opposants à François Hollande.
    Cela permettrait d’envisager des actions par ricochets. Tôt ou tard, une action pourrait permettre avec habileté ou chance de tirer la maille pour aboutir à débusquer de leur terrier l’un des malfaiteurs du pouvoir.
    Il faudra bien que les rats quittent le navire qui fait naufrage, un jour ou l’autre.

  • esprit libre , 17 juin 2013 @ 18 h 51 min

    Dites-vous que ce qu’attend la clique au pouvoir est ce type d’agressions par oeufs, tomates et entartages pour nuire à la résistance.
    Mais bien d’autres hors de notre mouvement vont le faire à la place car, comme l’a dit le député Lassalle, neuf personnes sur dix qu’il rencontre lui prédisent que cela “va péter” et il suffit de côtoyer des syndicalistes de l’industrie ou de petits entrepreneurs pour le comprendre.

  • Paul , 17 juin 2013 @ 19 h 30 min

    Certes l action date d il y a longtemps mais je n avais pas l occasion de le faire avant
    Et pour la plainte c est trop tard

  • xrayzoulou , 17 juin 2013 @ 20 h 55 min

    Est-ce que les délinquants demandent l’autorisation d’aller voler ou agresser des gens ? Paul à 17 ans n’est plus un enfant, qu’il porte plainte contre le gouvernement qui donne des ordres iniques.

  • esprit libre , 17 juin 2013 @ 21 h 44 min

    Pas de généralités…
    Je connais très bien des magistrats et de hauts magistrats qui en aucun cas ne voudraient donner la main à de telles ignominies et qui portent haut leur indépendance.

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