La charpente de Notre-Dame de Paris était certainement l’une des plus anciennes charpentes de Paris avec celle de Saint-Pierre de Montmartre (1147). On donne à cet ensemble le nom romantique de forêt en raison de grand nombre de poutres qu’il a fallu utiliser pour la mettre en place, chaque poutre provenant d’un arbre différent. C’est une charpente de chênes. Ses dimensions sont impressionnantes : plus de 100 m de longueur, 13 m de largeur dans la nef, 40 m dans le transept et 10 m de hauteur. Dans la nef, la charpente fut mise en place entre 1220 et 1240. Sur cette charpente reposait une toiture de plomb constituée de 1326 tables de 5 mm d’épaisseur pesant 210 tonnes. Si les charpentes du chœur et de la nef ont traversé les siècles, celles des transepts et de la flèche furent refaites au milieu du XIXe siècle lors de la grande campagne de restauration de la cathédrale sous la direction de Viollet-le-Duc.
Le Président de l’UCFF – Les Coopératives Forestières nous informe :
Les 110 000 propriétaires forestiers privés regroupés au sein des coopératives forestières françaises, sont prêts à offrir les chênes de leurs forêts, nécessaires à la filière Bois, pour la reconstruction de la charpente de la cathédrale Notre-Dame-de-Paris.
Cet édifice cher à tous, doit garder son patrimoine architectural utilisant le chêne français comme structure historique pour sa charpente ».
Les 17 coopératives forestières rassemblées au sein de l’UCFF représentent un chiffre d’affaires de 430 millions d’euros et 1 000 salariés. Les coopératives forestières regroupent 110 000 producteurs forestiers adhérents, gèrent 2 millions d’hectares de forêts, récoltent et commercialisent 7 millions de m3 de bois par an. Les Coopératives Forestières constituent les premiers reboiseurs en France.
Salon beige