Evoquant le chagrin de Marie et de Marie Madeleine devant le tombeau du Christ vous avez dit “cette même douleur on peut la voir sur les visages de ceux qui sont accueillis avec mépris parce qu’immigrants privés de leur pays, de leur maison, de leur famille”.
Très Saint Père je ne suis pas catholique. Et chaque fois que je vous entends –vous êtes intarissable sur les migrants- je me félicite de ne pas l’être. Vous décrivez l’Europe et ses peuples comme étant un océan d’égoïsme. Il ne vous aura pas échappé que dans cette vallée de larmes subsiste un ilot de bonté et de charité : l’Allemagne ! Sa chancelière au grand cœur a accueilli près d’un million de migrants. Vous devriez, Votre Sainteté, la béatifier d’urgence. Mais on me dit qu’Angela Merkel n’est pas catholique. Zut alors !
Il me semble, Très Saint Père, que votre cœur est si gros de la souffrance des migrants qu’il n’a plus de place pour héberger celle des chrétiens d’Orient. Savez-vous qu’ils sont des centaines de milliers à être persécutés et martyrisés en Irak et en Syrie ? Ignorez-vous qu’ils sont des millions en Egypte à se rendre, en ce jour de Pâques, dans leurs églises, la peur au ventre, car c’est pendant la messe qu’on les assassine ? Pourriez-vous, Très Saint Père, regarder les visages des mères et des compagnes des Coptes massacrés ? Faites le : vous y verrez certainement la même douleur que celle que vous avez lue dans les yeux de Marie et de Marie Madeleine.
De ça vous ne parlez pas trop, Très Saint Père. On vous (…)lire la suite sur Atlantico