Réalisé en 1950 par André Hunebelle, ce film est le troisième, après Mission à Tanger (1949) et avant Massacre en dentelles (1952), mettant en scène le journaliste Georges Masse (Raymond Rouleau) et son fidèle photographe P’tit Louis (Bernard Lajarrige). Et, là encore, sur un scénario et des dialogues de Michel Audiard. Avec Noël Roquevert, Martine Carol, Yves Vincent, Henri Crémieux, la sculpturale Claude Farell, etc.
De retour à Marseille après un reportage à Saïgon, la journaliste Jeanine Lambert est enlevée à son arrivée à Marignane. Elle est retrouvée assassinée dans l’appartement de Georges Masse… Inquiété par le commissaire Besnard (Noël Roquevert), Masse est disculpé par Olga (Martine Carol) qu’il a rencontrée dans un cabaret, Le Fleuve bleu.
Menant sa propre enquête, Masse fait la connaissance d’une riche veuve, Suzanne Wibon (Claude Farell), dont le yacht est ancré dans la rade. Pourquoi Suzanne, Olga et un redoutable truand, Luigi Costelli (Yves Vincent) veulent-ils à tout prix mettre la main sur une fiche d’état-civil que la journaliste assassinée aurait rapportée de Saïgon ?
Autour de Masse, ça tombe comme à Gravelotte sous les balles du mystérieux monsieur Dubois, tueur à gages pépère, mais efficace. Quand il retrouve le document, caché par Jeanine Lambert dans un chargeur de pistolet, Masse a la clef de l’énigme. Mais méfiez-vous des blondes !
Comme à l’accoutumée, Raymond Rouleau, jeune premier des années 50 (les critères de séduction ont bien changé depuis…), fait battre le cœur des brunes, des blondes et des rousses. La chanson du film, au titre éponyme, écrite et composée par Jean Marion et Jean Halain, fut interprétée par Anny Flore.