Dépossédé de son nom, le village de Laguiole en appelle à Hollande

Eric Martin
17 avril 2014
Latest Update: 17 avril 2014 20 h 19 min
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Laguiole, petit village de l’Aveyron, est connu dans le monde entier pour ses couteaux. Un investisseur, Gilbert Szajner, a pourtant réussi il y a quelques années à déposer le nom de la commune pour en faire une marque de produits… made in China. Aujourd’hui, “si un entrepreneur de Laguiole souhaite fabriquer un plateau de fromages avec le nom de Laguiole, il se retrouve en contrefaçon d’un produit chinois !” résume le maire dont la ville vient d’être condamnée à verser 100 000 euros de frais de justice à Gilbert Szajner, soit 10% de son budget annuel. Les habitants et la mairie se sentent aujourd’hui spoliés et ont saisi le président de la République :

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Xav , 18 avril 2014 @ 11 h 53 min
Il n’y aura pas un seul habitant de ce village pour aller déposséder ce M. Szajner de tout ce qu’il a ? Avec 1200 personnes volées, dans un monde normal, cette homme devrait vivre dans la peur perpétuelle… C’est magnifique le “néo-libéralisme”, dérégulation des marchés, mais protection de ces enfoirés par les lois. L’état intervient où ça les arrange mais doit s’effacer où ça pourrait gêner leurs affaires… L’illustration du gagnant-gagnant de l’autre excité ?

Si on se laissait un peu moins faire, peut-être que l’on serait un peu moins réduit en esclavage… La liberté, elle ne sera pas apporté par quiconque, il n’y a que nous qui pouvons nous la prendre.
mica , 18 avril 2014 @ 12 h 19 min
Il faut des fois chercher plus loin.
Certes, cette décision de justice est défavorable et dommageable au renom de LAGUIOLE et surtout au commerce relatif à la renommée de ces produits, mais la justice ne fait qu’accorder ce que la loi dit a ce sujet et, sans vouloir être du coté de ce monsieur qui ne fait que profiter de la situation pour bénéficier rapidement et je pense pécuniairement de cette notoriété.
Maintenant, en remontant jusque à la racine de cette loi et qui l’a voté ( UE, Pays, parlementaires, etc, etc) on peut avoir une idée sur : a qui profite tout ça.
Je suis Aveyronnais de naissance et mon couteau et un LAGUIOLE.
Aujourd’hui on fait des pétitions, peut être serait -il sage d’en faire une à ce sujet car cet un bout de la France que l’on livre au mondialisme.
SD-Vintage , 18 avril 2014 @ 13 h 21 min
“saucisses de Toulouse” est un bon exemple
V_Parlier , 18 avril 2014 @ 13 h 26 min
En effet, ce contrat c’est de la babiole et pourtant là, il n’y a pas eu de Tibet au menu des discussions ! (Quoi qu’on pense du Tibet d’ailleurs). Ils se sont bien aplatis sans broncher et sans réussir à placer une quelconque sollicitation à caractère géopolitique. Ca c’est le droit-de-l’hommisme de L’UE et de ses valets à l’oeuvre ;-)
pas dupe , 18 avril 2014 @ 13 h 58 min
Là où il y a un loupé c’est pour le Hollande !!!!!!!
baldag , 18 avril 2014 @ 15 h 47 min
L’Etat de droit à la sauce mitterrandienne est une belle saleté. Il n’a produit que des juges sans raisonnement ni discernement. Seule la lecture et donc l’interprétation personnelle de textes sensés s’appliquer à tout les guident.
Ces juges ne connaissent pas le bon sens et même si c’était le cas, les avocats trouveraient immédiatement dans ces mêmes textes de quoi faire annuler un jugement et condamner le lésé.
C’est ce qui se passe en permanence en France, que ce soit dans le cadre du Code Civil ou du Code du Travail!
baldag , 18 avril 2014 @ 15 h 53 min
Le procédé d’acidifier le coton pour le fragiliser ne date pas d’aujourd’hui. Il y a 30 ans environ, les fabricants de bas nylon pour femmes faisaient déjà de même car le nylon était tellement solide que les femmes ne les auraient pas changés assez fréquemment. Je tiens cela d’un technicien en la matière avec lequel j’avais des contacts de travail.