Nous avons retrouvé le cireur de pompes d’Aquilino Morelle !
L’un des conseillers les plus écoutés de Hollande, venu de l’aile gauche du PS, s’est attaché les services d’un cireur de chaussures ! On croit rêver !
Selon son cireur, le conseiller de François Hollande posséderait 30 paires de souliers faits sur mesure…
Dans un portrait assassin, Mediapart révèle, entre autres, les petites manies d’Aquilino Morelle, conseiller politique de François Hollandeet patron de la communication à l’Élysée, que l’on surnomme au Château le petit marquis. Le Point.fr a retrouvé son “cireur de pompes” préféré, cité par le site d’information.
David Ysebaert est autoentrepreneur. Son métier ? Cireur de chaussures.
Des grands hommes comme des petits : “Je cire les chaussures d’Aquilino Morelle en effet depuis un an et demi.
Je l’ai connu au Bon Marché, comme 80 % de ma clientèle.
Est-ce que je cire les chaussures de l’Élysée ? C’est un secret.
François Hollande ? Je ne vous répondrai pas. Je me rends à l’Élysée pour accomplir ma tâche. Mais pas pour rien. Je suis en Seine-et-Marne, je dois rentabiliser mes déplacements.”
“Je ne suis pas un cireur de pompes, mais un cireur de souliers, précise-t-il. Chacun a une demande particulière. Je dispose de plus de 80 couleurs. C’est 10 euros pour un cirage et 25 euros pour un glaçage. Mais cela dépend du travail à faire. Je me déplace pour minimum cinq paires. Je fais aussi les vestes en cuir et les cuissardes de femmes pour 30 euros. J’utilise des cires, des pommades et j’ai mes petits outils.”
Selon les propos de David Ysebaert reproduits sur Mediapart, Aquilino Morelle aurait “trente paires de souliers de luxe faits sur mesure, pour son pied qui a une forme particulière. Des Davison, des Weston…”
Mais à la suite de l’article, le conseiller de François Hollande, qui s’habiĺlle chez Dunhill et porte des Weston, a rappelé son cireur de chaussures préféré : “Il m’a laissé entendre que je ne travaillerais plus pour lui. Il m’a précisé qu’il n’avait pas trente paires de Weston, mais une dizaine.” Dont acte. “Je ne souhaite pas en dire plus, poursuit David Ysebaert. L’Élysée m’a dit que je risquais d’être placé sur écoute.” Et de conclure : “J’ai perdu un client. Pourriez-vous donner mes coordonnées pour que j’en trouve d’autres ?” *