Paris cramait et Manu skiait: alors… ça vous dérange?

Beaucoup s’en offusquent à tort. Qu’aurait pu faire le salarié Manu? Il n’est ni flic, ni pompier. Cricri l’Arsouille  en avait fini avec sa cuite couleur vodka et courageusement, malgré toutes les Unes et autres bavardages sur son flirt avec une jolie blonde,  il affrontait les Gilets jaunes, traitant comme il se devait les manifestants “d’assassins”, d’assassins de boutiques voulait-il probablement dire.

Bien sûr que Manu savait depuis longtemps que lors de cette 18ème manifestation: ça allait barder. Raison de plus pour partir dans les Hautes-Pyrénnées car chaque week end, à cause des Gilets jaunes, il est obligé de subir  la Lanterne. Ce casanier resterait bien rue du faubourg Saint-Honoré devant sa télé à regarder Jojo et la “foule haineuse” hurler: “Macron, grosse tête de con, on va venir te chercher chez toi”. Il sait bien que ces pleutres ne viennent jamais. Mais son nouveau Benalla s’y refuse et l’oblige à se rendre à Versailles car en plus, ils ont le Sénat sur le dos.

Déjà à cause des Gilets jaunes, Manu n’avait pas pu passer Noël à la Mongie… Il était donc logique qu’après son harassante virée africaine à causer trains à Addis Abéba et vendre la start up France à l’Afrique de l’Est, il aspire au blanc des cimes enneigées plutôt qu’au jaune fluorescent…

Vous n’avez pu que l’observer lors des grands débats, combien notre salarié se défonçait avec témérité, manches retroussées, debout pendant des heures pour convaincre un auditoire hostile.

Manu a vraiment une existence très éprouvante.

Vous croyez que c’est facile de subir les fastes et obligations  de l’Elysée?

Manu aime la vie simple et les Courtepaille. Tout le prouve. Chaque fois, qu’il bouffe dans un Courtepaille, il est tellement content qu’il se fait escorter de sa photographe officielle pour qu’elle tweete le cliché des son assiette.

Si Macronella est obligée de se déguiser en madame-sandoouiche Vuitton, c’est parce que les finances Bernard Arnaud sont en péril et qu’elle veut filer un coup de main à son pote, pas du tout comme il se colporte qu’Arnaud aurait été un des grands sponsors de son mari.

Manu n’est parti skier ni à Gstaadt ni à Crans-Montana ni à Courchevel ni à Saint-Moritz, il était à la Mongie. Il n’a fréquenté la luxueuse station de Davos que contraint s’assister aux pénibles réunions de travail du groupe Bieldberg.

Sauf les initiés, personne ne savait qu’il était aux sports d’hiver. Et voilà qu’un jaloux a révélé son escapade, l’obligeant à être à Paris à 22h30 pour jouer à la cellule de crise, laquelle pouvait bien se faire en visioconférence ou plus tard.

Les Champs Elysées avaient fini de cramer, les casseurs-pilleurs et les Gilets jaunes étaient rentrés chez eux. 237 arrestations plus loin que pouvait-il faire d’autre que quelques déclarations banales et autoritaires?

La France lui a fait bousiller 24h de forfait ski, l’a privé d’une soirée raclette-Madiran, d’un petit déj à la garbure, etc.

Depuis mai 2017, le salarié Manu se dépense sans compter pour des Français indignes, qui le détestent et hurlent: “Macron démission!”

Monsieur le président, la France ne vous mérite vraiment pas, prenez-les au mot: partez.

 

Mitrophane Crapoussin

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