Quelques copains musiciens professionnels, qui jusque là jouent à droite et à gauche, se retrouvent pour s’amuser entre eux en réinterprétant du Ray Ventura et du Duke Ellington. Ce qui ne devait être qu’un plaisir partagé entre copains devient un succès immédiat. En un rien de temps, public et médias se ruent pour découvrir ces facétieux musiciens qui font revivre des répertoires éternels que l’on croit, à tort, passés de mode. La première fois, ils sont à peine une dizaine de musiciens mais très vite la formation s’étoffe et au bout d’un mois Le Grand Orchestre du Splendid compte près de dix-huit participants.
Jean-Louis Foulquier les repère et leur propose de participer à Saltimbanque une émission quotidienne sur France Inter. Le Grand Orchestre s’y installe pour une saison assurant non seulement les arrangements de l’émission afin de lui apporter un style enlevé et spontané, mais surtout en accompagnant les invités, revisitant avec humour, parodie et dérision les répertoires des stars de la chanson. Ils y côtoient entre autres Trenet, Nougaro, Carlos et Dassin…
Une expérience astreignante et enrichissante qui stimule la cohésion du groupe, achève de les rassembler et confère définitivement son unité et son style au Grand Orchestre du Splendid. En parallèle, ils continuent à aller de scène en scène, affirmant leur personnalité et enthousiasmant tout d’abord le public du Café de la gare et celui de l’Espace Cardin.