Les Français méprisent les médias et ils ont bien raison!

85 % des 7.500 auditeurs ayant répondu à un sondage de « Radio Brunet » ne font pas confiance aux médias. Et pour cause. C’est la raison pour laquelle des sites comme Boulevard Voltaire on été créés et connaissent un réel succès.

 Comment s’étonner du résultat de ce sondage, quand on voit la candeur des journalistes, la manière dont ils sont informés via des dépêches AFP où travaillent une majorité de journalistes de gauche qui y filtrent l’information, comme est filtrée l’information par les rédactions de nos chaînes.

 Vous me direz, ce n’est qu’un sondage ciblé sur seulement 7.500 personnes suffisamment motivées pour avoir dépensé quelques centimes d’euro afin d’exprimer leur opinion. Et si ces personnes-là écoutent Éric Brunet, c’est qu’elles ne sont pas étiquetées à gauche. Il n’en est pas moins vrai qu’en France, il y a un réel souci quant à la qualité de l’information tant écrite que radiotélévisée. On le voit, on l’entend, on le lit tous les jours que Dieu fait.

Le même Éric Brunet a souvent souligné que 85 % des journalistes votaient socialiste ou encore plus à gauche.

Moi-même, quand j’étais étudiant à l’École supérieure de journalisme de Lille, sur 150 élèves, nous étions à peine dix à oser dire que les idées de droite nous convenaient plus que celles de la majorité. C’était il y a très longtemps, et il m’étonnerait fort que la situation se soit améliorée. Il suffit de lire et d’écouter les médias mainstream (comme ils aiment à se désigner).
Gérard Davet, du Monde, affirmait sur la même « Radio Brunet » (RMC) que le moindre article est vérifié et relu dix fois avant de partir à l’imprimerie ou sur le Net… Comment le croire ?

Chaque info diffusée par l’AFP, source principale des médias, fait-elle l’objet d’une cascade de vérifications ? Évidemment non, vu l’instantanéité de la diffusion des infos.

 Et puis on le voit bien avec la préférence macronienne de la grande majorité des médias et de leurs journalistes qui – et Bourdin le premier – en contestent la réalité, alors que tout a été fait (merci au Canard !) pour abattre, avec le succès que l’on sait, le candidat à qui l’Élysée était promis au lendemain de la primaire de la droite et du centre.

Personnellement, je ne suis pas très filloniste, mais je trouve incroyablement scandaleux que médias et justice se soient engouffrés dans une escalade inouïe de destruction d’un candidat à la présidence de la République. Coupable ou pas – et on le saura quand le bureau de l’Élysée sera à nouveau occupé -, il aurait fallu que nos commentateurs diplômés se posent, dès le 24 janvier, jour de parution du Canard, de savoir à qui profite le crime. Il aurait aussi fallu savoir pourquoi justice ou police laissent filer à la presse toutes sortes d’informations et de détails normalement protégés par le secret de l’instruction.

Mais, non, nos journalistes ne s’intéressaient qu’au sensationnel, allant jusqu’à comptabiliser le coût (effrayant pour nous, communs des mortels, c’est vrai) des costumes de Fillon, tout en s’efforçant de cacher que Mitterrand, Moscovici, etc., étaient, eux aussi, clients d’Arnys. Les affaires touchant Macron ? Néant. La ficelle était peut-être un peu grosse ? Alors — est-ce pour sauver les apparences ? —, on laissera fuiter l’information ce mardi, noyée au milieu de la mise en examen de François Fillon, que le parquet de Paris a enfin ouvert une enquête préliminaire sur des soupçons de favoritisme autour d’un déplacement en janvier 2016 à Las Vegas d’Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie…

Gageons que cela ne suffira pas pour restaurer la confiance des Français envers les médias…

Floris de Bonneville – BoulevardVoltaire

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