Imaginant, on ne se sait pourquoi, que la France raffole de Brigitte, quand Manu ne sait plus que faire, il l’envoie au charbon, ce qui confirme que sa remontée dans les sondages est un bobard de plus.
Très récemment, en villégiature à Bar-le-Duc avec son joli chapeau doré et Stéphane Bern, pour jouer au loto du patrimoine, Macronella a causé Gilets jaunes avec Le point : « Les Français ont besoin de savoir qu’on les aime. Ils ont un président qui les aime »…
(A noter qu’elle ne l’appelle jamais mon époux mais le président: respect!)
Il fallait oser la sortir celle-là! Après avoir sans cesse invectivé la France et les Français, depuis trois mois, son président de mari leur fait taper dessus sans relâche, quand ce n’est pas tirer dessus…
Faut pas croire… Cricri l’arsouille, il obéit aux ordres, d’ailleurs il ne peut pas davantage… Ce n’est pas pour rien que Manu lui a collé un secrétaire d’Etat pour le fliquer.
Plus de huit mille arrestations, des milliers de procédures, plusieurs milliers de blessés dont beaucoup le sont très gravement voire handicapés à vie… Macronella est peut-être maso mais il a l’amour très vache son Manu. Tant et si bien que trois rapporteurs des Nations unies se sont inquiétés des répression, policière et judiciaire, subies par les Gilets jaunes, appelant « la France à repenser ses politiques en matière de maintien de l’ordre ». Les eurodéputés ont même voté une résolution condamnant « le recours à des interventions violentes et disproportionnées par les autorités publiques ». Pourtant Bruxelles adore le salarié Manu, un modèle du genre, toujours à ses ordres. C’est dire…
Pauvre Macronella qui a « ressenti une immense tristesse » devant le saccage de l’Arc de triomphe, le 1er décembre 2018… « Oui, de la tristesse. Ils ne savent pas ce qu’ils font », poursuit-elle, paraphrasant Jésus-Christ. « J’ai été saisie par ce qui s’est passé. Ils n’ont pas compris ce qu’ils faisaient », insiste-t-elle.
Quelle fatuité! Quelle condescendance!
Des connards ignares, des “ceux qui ne sont rien, “des illettrés”, des issus des “foules haineuses” qui détruisaient au hasard, ignorant ce que sont l’art et l’histoire.
Comme la police du Manu qui cogne au hasard.
Il serait plus honnête de parler des responsables qui, délibérément, n’ont pas fait protéger l’Arc de Triomphe à dessein et volontairement.
Qui était les casseurs? Des Gilets jaunes, vraiment?
Serait-elle achromatopsique?
Soyez rassurés, elle y voit peut-être fort mal, mais désormais Macronella est rassurée: « Le dialogue a été rétabli. Il faut que les gens de différents horizons se voient, qu’ils se parlent. Cela n’est pas assez fréquent, et c’est un problème ».
Elle doit confondre dialogue et monologue… Ces longs monologues que Manu inflige aux maires qui le veulent bien et autres victimes consentantes de ses shows télévisés, pour mieux lancer la campagne des européennes au frais du contribuable… Qui écoute?
Et comme vos adorez être pris pour des imbéciles, poursuivons.
Héroïque, Macronella reste dans son palais et poursuit ses mondanités, ses travaux et sa trajectoire : « Mon agenda est le même. Je n’aime pas trop l’exposition, mais je peux passer beaucoup de temps avec ceux qui demandent à me rencontrer. C’est plus discret, j’aime ces rencontres », confie-t-elle. « Je peux mieux capter ce qui se passe et en parler au président. Je lui dis mon appréciation, c’est la mienne. C’est compliqué, car je ne suis pas élue moi, c’est lui qui a été élu, mais si je peux aider, je le ferai, j’irai à la rencontre. J’aurais voulu comprendre ce qu’on ne comprend pas », conclut-elle.
Nous ne lui ferons pas l’offense de la penser stupide, nous constaterons juste son immense mauvaise foi.
Quoique… Etait-ce bien judicieux, fin novembre 2018, de convier les journalistes du Monde pour leur parler avec Manu des travaux somptuaires qui démarraient à l’Elysée?
Pas un pour retenir l’autre? Y compris lors des vacances tropéziennes avec photographe passant par là…
Cet amour subit pour les les Français ne semble pas être toujours réciproque. Macronella a récemment saisi la justice à l’encontre d’un jeune homme de 23 ans, qui invitait, dans les commentaires d’un article du journal régional de L’Union, à l’accueillir « avec des fusils » lors du coup d’envoi du premier match mixte de football, à Reims, le mercredi 20 mars. Placé en garde à vue, cet Ardennais comparaîtra la veille devant le tribunal correctionnel pour « provocation publique à la commission d’un crime ou d’un délit d’atteinte à la personne ». S’il avoue avoir « regretté » son commentaire. Il encourt jusqu’à cinq ans de prison ferme…. Selon le procureur de la République de Reims, ce procès « aura une visée pédagogique dans un contexte un peu particulier. Il s’agit de rappeler les limites de la liberté d’expression », précise-t-il.
En Macronie, c’est comme chez les Causescu, il convient d’aduler le duo.
Edmond Furax