Ave, Cesar

Bel hommage au Hollywood de la grande époque, celle des péplums et du technicolor, “Ave, César !” est un film délicieusement kitsch, une énorme sucrerie que ses auteurs s’emploient à dynamiter régulièrement en y introduisant des personnages incroyables, forts en gueule, campés par des (vraies) stars qui en font délibérément des tonnes, et en générant des situations malicieusement décalées.

Eddie Mannix a de sacrées journées. Qu’en fervent pratiquant il achève par un passage quotidien au confessionnal. Manager d’un studio hollywoodien dans les années 50, il doit gérer les caprices de son patron, l’alcoolisme de ses stars, convaincre les dignitaires religieux de la justesse d’un scénario adapté de la Bible, trouver un père à l’enfant caché d’une héroïne de comédie musicale ou imposer un acteur qui ne parvient pas à bredouiller trois phrases… Mais, le pompon, aujourd’hui, c’est l’enlèvement d’une star (George Clooney)…

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