Les barbares de Juvisy!!!

Appartement saccagé, portes d’immeubles fracturées, voitures vandalisées… Dans la nuit de samedi à dimanche, une bande armée d’une vingtaine de « jeunes », bien conscients du laxisme judiciaire, s’en sont littéralement donné à cœur joie et ont semé la terreur des heures durant dans le quartier du Plateau, à Juvisy-sur-Orge (Essonne).

Des scènes de guérilla urbaine
Armés notamment de sabres, les voyous ethniques s’en sont pris aux voitures stationnées dans la rue des Ecoles, brisant les vitres et les rétroviseurs d’une vingtaine d’entre elles, fracturant aussi deux portes de hall d’immeuble et allant même jusqu’à s’introduire dans un appartement qu’ils ont entièrement saccagé, alors que son occupant s’y trouvait avec un bébé.

Un déchaînement de violence qui, par miracle, n’a pas fait de blessés. Mais a donné lieu, selon les témoins, à de véritables scènes de guérilla urbaine dans une ville que son maire, Robin Reda, s’échine à décrire depuis comme « calme normalement ». Certes, confie l’élu LR, « nous rencontrons de gros problèmes de sécurité, mais plutôt dans le quartier de la gare ». Aussi, ajoute-t-il, « j’ai appris avec sidération ces faits (…) dimanche matin par des riverains ». Des faits auxquels Reda entend notamment répondre par la mise en place d’un… groupe de paroles « pour permettre à tous d’être pris en charge psychologiquement » !

Tous relâchés dimanche soir
En même temps, alors que les forces de l’ordre avaient rapidement interpellé et placé en garde à vue sept mineurs « originaires » de la commune voisine d’Athis-Mons, la justice n’a rien trouvé de mieux à faire que d’ordonner leur remise en liberté dimanche soir et de les convoquer ultérieurement devant un juge pour enfants.

Bref, un véritable encouragement à recommencer lancé à des « jeunes » déjà parfaitement conscients de leur impunité, et qui ne fait que justifier les craintes de cette habitante du quartier qui confiait lundi au Parisien : « On a peur qu’ils reviennent, qu’ils recommencent et qu’ils commettent plus de dégâts, qu’ils s’en prennent à nous directement. »

Franck Deletraz – Présent

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