Aymeric Chauprade revient sur l’annonce de la création du parti des Français libres.
“Alors je prends l’engagement, devant les Français, que je mènerai, sans relâche, la lutte contre les propagateurs et adeptes de la loi islamique, et je prends, aujourd’hui, la tête de ce combat qu’aucun parti n’assume encore avec clarté.
Je le répète, ils sont nos ennemis, les ennemis de la France, les ennemis de notre civilisation, les ennemis des chrétiens, des juifs, des athées comme des agnostiques, des musulmans éclairés aussi, les ennemis des femmes, des cultures et de l’Histoire, de tous les liens charnels, de toutes les racines.
Au cœur de ce combat pour la civilisation, il y a la liberté, la liberté donnée en héritage par les Grecs anciens, par le christianisme, par les Lumières. Cette liberté ne peut s’accommoder d’aucune idéologie totalitaire, négatrice de la personne, négatrice de la séparation entre la sphère publique et la sphère privée, négatrice des droits fondamentaux des familles, négatrice de la dignité des femmes.
Les Français libres se battront pour la dé-étatisation de la France, c’est-à-dire le recul de la dépense publique, et le retour de l’État à ses fonctions régaliennes. Avec près de 60% d’économie publique dans la part de notre richesse nationale, la France est l’économie la plus socialiste de l’OCDE. Nous ne pouvons plus continuer comme cela, nous devons libérer notre économie, et nos forces vives, du poids de la fiscalité et des contraintes étatiques, et dans le même temps, nous devons favoriser l’émergence d’un capitalisme français consolidant notre économie dans la mondialisation financière.
Troisièmement, les Français libres se battront pour refaire de la France une grande puissance, puissance géopolitique, militaire, énergétique, maritime. Grâce à notre capacité d’innovation sur les domaines de l’énergie et de la mer, nous apporterons de véritables solutions pour créer de la richesse. Chacun comprend en effet, qu’il ne suffit pas de préserver, de protéger, il faut inventer aussi l’économie de demain.
Notre projet de redressement doit s’appuyer sur la société civile, et je le dis comme je le pense, il n’est plus possible que ce projet soit le fait d’énarques. L’arrogance du diplôme, plutôt que l’école de vie, a déjà fait trop de mal à notre pays. Il nous faut des personnalités fortes, qui ont prouvé autre chose dans leur vie que de réussir des concours, et qui ne doivent pas toute leur position sociale à leur seule carrière politique.”