♦ Les gouvernements européens luttent-ils vraiment contre l’immigration irrégulière et contre le terrorisme islamiste ?
Non les gouvernements européens sont devenus des gouvernements étrangers qui poursuivent désormais des fins étrangères aux intérêts des peuples européens.
Un scénario identique
Le scénario est toujours le même : que ce soit à Ajaccio, à Cologne, à Paris ou à Stockholm. A chaque fois les gouvernements et les médias tentent de passer sous silence, et, s’ils ne le peuvent pas, de minimiser les violences commises par les allogènes contre les autochtones. Et si, par contre, les autochtones décident d’exprimer leur colère contre ces agissements impunis ou contre l’accueil de nouveaux immigrants, alors, là, c’est le déchaînement :
-Déchaînement médiatique et l’on crie au « racisme », bien sûr (1).
-Déchaînement policier aussi, comme on vient encore de le voir en Allemagne où les canons à eau et les forces anti-émeutes ont été engagées contre les manifestants de PEGIDA qui protestaient pourtant calmement contre la façon dont le gouvernement et les médias allemands avaient traité les agressions du Réveillon : toutes forces évidemment absentes le 31 décembre à Cologne pour protéger les Allemandes !
-Déchaînement judiciaire, enfin, pour faire taire les dissidents qui osent appeler les choses par leur nom et qui dénoncent la catastrophe migratoire ou l’islamisation.
Une disproportion systématique
Ce traitement institutionnel systématiquement biaisé traduit le fait qu’en Europe les gouvernements mettent en place progressivement un droit inégal et de nature ethnico-religieuse : intraitable pour les autochtones, très tolérant vis-à-vis des allogènes à qui on cède tout.
En France, par exemple, les églises et les cimetières chrétiens ne sont jamais « profanés » : seulement dégradés si d’aventure on décide d’en parler, ce qui est de toute façon très rare. Et dans ce cas les ministres ne se dérangent pas. D’une façon générale les actes antichrétiens sont passés sous silence ou rangés, au mieux, dans la rubrique des faits divers. (2)
Par contre, le moindre graffiti contre une mosquée fait la une des médias et mobilise les préfets et les ministres.
De même le racisme antifrançais ou antiblanc n’est quasiment pas reconnu et pour ainsi dire jamais sanctionné par la justice, pourtant si sévère vis-à-vis de « l’incitation à la haine », même et surtout quand elle n’est suivie d’aucun effet.
Pourquoi en est-on arrivé là ?
Pourquoi les gouvernements européens se conduisent-ils ainsi, au risque de provoquer une grave fracture politique et ethnique en Europe ? au risque de pousser les autochtones à la révolte, comme on en voit actuellement les prémices partout ?
Pour une raison simple : nos gouvernements obéissent à des motivations qui n’ont plus rien à voir avec l’intérêt ni même avec la survie des peuples européens et de la civilisation européenne. Ils sont devenus, au sens propre, des gouvernements étrangers.
L’aveuglement idéologique
Pourquoi ? Pour des raisons idéologiques d’abord.
Car l’oligarchie, ralliée au cosmopolitisme, a désormais « la haine », comme disent « les jeunes des banlieues », de l’identité européenne. Le Grand Remplacement est conçu comme la punition eschatologique des Européens pour les crimes que leurs ancêtres sont censés avoir commis dans l’Histoire. Cette idéologie folle imprègne toute l’oligarchie qui se complaît dans un ethno-masochisme maladif et qui repose sur une lecture biaisée de l’histoire européenne et systématiquement insultante pour nos ancêtres.
Egalement ralliée au libéralisme/libertaire, l’oligarchie considère qu’il faut aussi déconstruire les nations européennes pour assurer le triomphe du marché, censé apporter liberté et prospérité pour tous. L’Union européenne repose sur ce credo libéral qui présente les frontières, les identités et les nations comme autant d’injustes « discriminations » qu’il faut abolir. Et moins les résultats sont au rendez-vous et plus l’oligarchie persévère dans la « modernisation », c’est-à-dire la déconstruction, de tout ce qui constituait la trame des sociétés européennes.
Mais cet aveuglement idéologique n’explique pas tout. Les gouvernements européens obéissent aussi à d’autres motivations, plus triviales.
Les gouvernements aux ordres
En effet, les gouvernements obéissent aussi aux injonctions du patronat européen, qui ne veut surtout pas d’une remise en cause de l’immigration qui lui permet d’abaisser les coûts salariaux et de faire pression sur le marché du travail. La question de l’immigration doit donc devenir taboue pour échapper à toute régulation politique.
C’est justement ce à quoi aboutit l’application maximaliste des lois liberticides censées lutter contre la « discrimination » et le « racisme » en Europe ; ou encore le pathos compassionnel qui entoure systématiquement désormais tout ce qui a trait aux immigrants : empêcher d’aborder publiquement, politiquement et objectivement l’immigration.
Le patronat, désormais mondialiste, maîtrise les médias de propagande, finance les partis politiques et peut utiliser à tout moment la menace de la « délocalisation » contre les gouvernements récalcitrants.
Ses désirs sont donc des ordres pour la classe politicienne qui fait passer l’intérêt particulier des grandes entreprises mondialisées, comme celui des banques, avant celui des peuples européens, qui, eux seuls, supportent les conséquences de l’immigration de masse.
Les gouvernements à la remorque des électeurs et des financeurs musulmans
Enfin, pour des raisons démographiques et parce que la majorité des immigrants sont de confession musulmane, l’électorat musulman compte de plus en plus en Europe. En France cet électorat a majoritairement voté pour le candidat socialiste à l’élection présidentielle. Toute la classe politique, de gauche comme de droite (2), court donc après lui dans l’espoir de le séduire ou du moins de ne le point fâcher. D’où notamment la tolérance étrange dont les gouvernements font preuve vis-à-vis du communautarisme.
En outre, ces mêmes gouvernements dépendent de plus en plus économiquement et financièrement des pétromonarchies musulmanes. On n’oubliera pas non plus qu’au début de la crise libyenne, le président Kadhafi avait menacé le gouvernement français de révéler les dessous de certains financements politiques. Mais la « révolution », aidée par le gouvernement français, lui a opportunément ôté la vie…
Lénine disait de l’avidité des capitalistes que « Nous leur vendrons la corde pour les pendre ». Mais ce dont Lénine a rêvé, les pétromonarchies le réalisent avec des Etats européens en difficultés financières. Ainsi que deviendrait l’industrie d’armement en France si ses clients des pays arabes lui faisaient défaut ?
Cela n’incite-t-il pas en retour ces mêmes gouvernements européens à se montrer « compréhensifs » vis-à-vis de leur population musulmane, qu’elle soit déjà installée ou « migrante » ?
Des gouvernements de plus en plus étrangers
Les Européens subissent ainsi l’installation progressive de véritables gouvernements étrangers en Europe : des gouvernements composés d’ailleurs pour une part de binationaux ou de naturalisés de fraîche date, prétendument pour être « représentatifs de la diversité de la population », mais des gouvernements qui se préoccupent prioritairement de la situation de ceux qui ne sont pas européens – et des gouvernements qui obéissent à des motivations étrangères aux intérêts européens, comme lorsqu’ils laissent la Commission européenne négocier en secret le futur Traité transatlantique.
En France, le président de la République qui, selon son ancienne compagne, traiterait en privé les Français de « sans-dents » (3), est tout heureux d’aller ostensiblement prendre le « thé de la fraternité » dans une mosquée, alors qu’il n’a pas eu un mot à destination des chrétiens pour les fêtes de Noël ni des chrétiens d’Orient. Et la gauche « laïque » de pourchasser les crèches dans l’espace public tout en encourageant l’islam partout.
En Allemagne, Mme Merkel continue de se faire le chantre de l’ouverture des frontières ainsi que de l‘accueil des « migrants » malgré l’opposition croissante de la population, et relance le dialogue avec la Turquie pour son adhésion à l’Union européenne – au motif, digne de Gribouille, que pour réguler les flux de migrants il faudrait faire entrer dans l’Union européenne un super-Etat musulman !
Les Européens autochtones ont le droit de se taire
Parce qu’ils sont donc « tenus » par des intérêts qui ne sont plus les nôtres, les gouvernements européens ont les yeux de Chimène pour les immigrants, leurs descendants et pour l’islam. Pas pour les Européens autochtones qu’ils affublent de tous les péchés du monde. Car ces gouvernements trouvent toutes les identités et toutes les religions sympathiques, sauf les nôtres.
Ces gouvernements remplacistes considèrent en effet que les Européens autochtones n’ont finalement qu’un droit : celui d’acquiescer à la politique qu’ils conduisent pour leur fournir l’onction démocratique périodiquement. Pour le reste, les autochtones doivent se taire, en acceptant de voir leurs libertés se réduire et toujours plus de « migrants » s’installer chez eux de vive force.
Car les gouvernements somment les autochtones d’accueillir tous les immigrants qu’ils font entrer en Europe depuis 40 ans et, au surplus, de prendre sur eux pour s’adapter aux mœurs des nouveaux arrivants.
En France on appelle cela « l’intégration ». En Allemagne, après les violences du Réveillon, le maire de Cologne a déclaré que les Allemandes devaient désormais éviter le contact avec des inconnus ! Et tous les pays européens n’ont pas hésité à réquisitionner des logements pour installer les « migrants » arrivés en 2015, pas pour loger leurs concitoyens dans la détresse.
Pour nos gouvernants, le « vivre ensemble » ne se conçoit en effet que dans la soumission des autochtones.
Cela suffit. Peuples d’Europe, réveillez-vous !
Michel Geoffroy – Polémia
Notes
Mais lorsque les racailles à Ajaccio ont attaqué les pompiers aux cris de « Sales Corses fichez le camp ! » ce n’était pas du « racisme », bien entendu.
Rappelons que c’est N. Sarkozy qui a préconisé la « discrimination positive » en faveur des personnes issues de l’immigration, « l’islam à la française » et qui a institué le Conseil français du culte musulman.
Valérie Trierweiler, Merci pour ce moment, Les Arènes, 2014.