La France envisagerait de vendre ses œuvres d’art pour payer ses dettes!

La France est sans cesse confrontée à des problèmes sur le plan économique. Le chômage augmente et le déficit budgétaire est de loin supérieur à la norme européenne. Afin de pouvoir cependant payer les dettes de l’Etat, une commission parlementaire propose maintenant de vendre des milliers d’œuvres d’art. Un rapport parlementaire suggère de prendre cette mesure afin de pouvoir rembourser la dette nationale.

L’année dernière, France 24 avait suggéré que pour combler son déficit budgétaire, la France pourrait vendre la Joconde, l’œuvre d’art la plus célèbre du pays se trouvant au Louvre. Cette suggestion a peut-être été à l’origine de la proposition de la commission parlementaire.

Les parlementaires envisagent sérieusement cette possibilité. Ils ont déjà consulté dans ce sens Guillaume Cerutti , directeur de la section française de Sotheby’s. Cerutti pense que la France devrait suivre l’exemple des Etats-Unis. Dans ce pays, les musées vendent souvent des œuvres d’art qui ne sont pas exposées afin de se procurer des fonds pour acquérir des pièces plus intéressantes.

250.000 œuvres dans les caves du Louvre

Interrogé par BFM, Cerutti a affirmé qu’il était nécessaire d’agir contre le gaspillage absurde au sein des collections nationales. Rien qu’au Louvre, 250.000 œuvres s’entassent dans des espaces de stockage. « Les musées devraient pouvoir vendre les œuvres qui font partie de collections publiques depuis plus de 50 ans », estime Cerruti.

La France cherche depuis longtemps des manières créatives de se procurer des fonds. Entre autres, le pays a vendu l’été passé un appartement luxueux, propriété de l’Etat français, situé sur la Cinquième Avenue à New York. L’appartement a rapporté 50 millions d’euros. Le palais présidentiel à Paris a aussi vendu, il y a deux ans, plus de 1.000 bouteilles de vins coûteux pour financer des travaux de rénovation.

Le mois passé, le gouvernement français avait été accusé de trahison car il voulait vendre la moitié de l’aéroport de Toulouse à un consortium chinois. Toulouse est l’aéroport de l’Airbus, le symbole de l’industrie française.

Mona Lisa ne se vendra certainement pas rapidement. Le gouvernement a dans le passé §déjà refusé diverses offres pour la peinture de Léonard de Vinci, estimée en 1962 à 100 millions de dollars et qui atteindrait facilement de nos jours le milliard d’euros. Enfin, il semble impensable que l’opinion publique française accepte la vente de cette œuvre.

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