Violée en direct dans Big Brother Brasil !

Daniel Echaniz
Monique Amin

Rio de Janeiro. Les 8 millions de téléspectateurs de Big Brother Brasil (l’équivalent local de Loft Story ou Secret Story) ne s’attendaient sans doute pas à un tel spectacle ! Encore que…

Dans la nuit de samedi à dimanche, Daniel Echaniz, 31 ans, a eu devant les caméras un rapport sexuel de sept minutes avec Monique Amin, 23 ans, apparemment inconsciente, après une fête très alcoolisée.

Interrogée dimanche dans la salle de confession, l’étudiante n’a pas semblé se remémorer grand chose sur l’incident. Les deux participants ont quitté le jeu et la police enquête. On soupçonne celle-ci d’avoir menacé la chaîne Globo de faire cesser la diffusion du jeu de télé-réalité commencé mardi dernier si elle n’éliminait pas Daniel Echaniz.

Big Brother est produit par le groupe néerlandais Endemol.

Related Articles

10 Comments

Avarage Rating:
  • 0 / 10
  • Roman Bernard , 17 janvier 2012 @ 19 h 07 min

    « Violée » est peut-être un peu fort… comment sait-on qu’elle n’était pas consentante (le fait qu’elle fût alcoolisée ne suffisant pas à dire qu’elle ne l’était pas) ? Il faut faire attention avec les accusations abusives de viol, beaucoup plus courantes qu’on le le croit. C’est près de la moitié aux États-Unis :

    http://www.mediaradar.org/research_on_false_rape_allegations.php

  • Jennifer , 18 janvier 2012 @ 19 h 49 min

    Je trouve grave de laisser passer un tel commentaire. L’accusation de viol a été basée sur des images vidéos de l’évènement, qui montrait clairement que la “partenaire” ne réagissait pas aux “assauts” du présumé violeur.
    Dans tous les cas, il ne faut surtout pas induire que la victime a été consentante.
    Cela revient à dire que “qui ne dit mot consent”, or, nous savons tous que bien des violeurs utilisent cet argument et plus grave encore, interprète des “non” comme des “oui”.
    Il faut rester modéré dans ce genre de circonstances, par égard pour les victimes de ce type de violence sexuelle.

  • Roman Bernard , 18 janvier 2012 @ 22 h 29 min

    Bravo pour votre appel à la censure. Le cas des victimes de viol vous émeut, mais vous n’êtes pas la seule, figurez-vous. En revanche, je semble être le seul dans cette « discussion » à m’émouvoir du sort des hommes injustement condamnés pour viol. N’est-ce pas injuste qu’un homme aille en prison, soit ruiné, déshonoré, pour un crime qu’il n’a pas commis ? Je répète : aux États-Unis, une plainte pour viol sur deux s’avère être fausse (lisez le lien supra). Ça devrait vous inciter à la prudence.

    Je n’ai pas vu la vidéo (qu’il y ait eu viol ou non, une vidéo de coït ne m’intéresse pas outre mesure…), mais si la vidéo révèle qu’il y a effectivement eu viol (c’est-à-dire, non-consentement de la femme), alors le compte-rendu qui en est fait est incomplet.

  • GAMBAYE , 20 janvier 2012 @ 20 h 05 min

    En réponse à votre message incisif :

    D’une part, je ne prône pas la censure, mais la modération des propos en ce genre de circonstance ; d’autre part, les vidéos de coït, comme vous le dites de façon plutôt triviale, ne m’intéressent pas plus que vous.

    Mais il me semble qu’avant de s’inscrire en faux contre ce type de fait, il serait souhaitable de s’informer un peu plus quant aux tenants et aux aboutissants et se forger sa propre opinion, en visionnant notamment la vidéo des faits.

    Je n’ai pas d’oeillère et suis tout à fait consciente que de fausses accusations de viol peuvent être portées, contre des hommes (ou des femmes) et je le déplore autant que vous.
    Mais il y a également beaucoup de victimes de viols qui ne sont pas entendues et que l’on suspecte de mentir.

    Tout n’est pas blanc ou noir, c’est pourquoi il est important rester circonspect et critique dans ce genre de situation (et être critique ne veut pas dire qu’il faut induire que la victime était consentante, surtout quand vous ne vous êtes pas documenté outre mesure et vous êtes manifestement “contenté” des comptes-rendus divers et variés qui on été publiés)

    Enfin, je me permet de vous rappeler que les faits n’ont pas eu lieu aux Etats Unis, mais au Brésil…

  • Roman Bernard , 23 janvier 2012 @ 12 h 34 min

    « je ne prône pas la censure, mais la modération des propos »

    Vous avez le goût de l’euphémisme.

    « Enfin, je me permet de vous rappeler que les faits n’ont pas eu lieu aux Etats Unis, mais au Brésil… »

    Et, donc ? Le viol et les accusations mensongères sont des phénomènes universels : ils se produisent donc au Brésil comme aux États-Unis.

  • Robert , 23 janvier 2012 @ 13 h 58 min

    La notion de viol est trop vague.
    Un acte sexuel avec une partenaire qui ne manifeste pas son consentement, cela peut aller de l’acte sans réaction du partenaire jusqu’à l’acte avec violence. Il y a des nuances.
    Pour autant, un acte sexuel avec un partenaire qui ne manifeste pas son consentement est considéré comme un viol.
    Cela peut être un rapport conjugal forcé mais aussi l’opportunisme avec une personne en état d’ivresse.
    Si certains cas ne sont certes pas clairement définissables et prouvables devant les tribunaux, sans consentement un acte sexuel reste un viol.
    Ceux qui abusent de la situation à la sortie d’une boîte de nuit avec une fille ivre ou droguée sont des violeurs même si les avocats jouent sur le flou de la situation et l’impossibilité de prouver le viol pour discréditer la victime et dédouaner le violeur.
    S’il existe des abus dans les accusations de harcèlement ou de viol, il existe aussi de nombreux viols qui ne seront jamais pénalisés, faute de matière à présenter devant les juges, de témoignages extérieurs et de la valeur d’une parole contre une autre.
    En France, le nombre de viols est très supérieur à ceux qui finissent devant les tribunaux.
    Dans un pays comme le Brésil ou l’hédonisme et la licence sexuelle sont très répandus, malgré la foi religieuse des brésiliens, cette accusation en plus appuyée sur une vidéo et la possibilité d’examens pour démontrer l’ivresse et la pénétration ne paraît pas incroyable.

  • Roman Bernard , 23 janvier 2012 @ 18 h 11 min

    @ Robert : merci pour la mesure de votre commentaire, je suis tout à fait d’accord avec vous.

Comments are closed.