Une fois encore la justice a démontré la facilité avec laquelle certaines opinions, certaines prises de position, sont systématiquement judiciarisées, à l’initiative d’associations dites « anti-racistes » clairement politisées et largement contestables s’agissant de leur légitimité et du pouvoir qui est le leur de déclencher des procédures de manière arbitraire à l’encontre des justiciables.
Ainsi la Ligue des Droits de l’Homme a obtenu le renvoi de Christine Tasin, présidente de Résistance Républicaine, devant la 17ème chambre du Tribunal Correctionnel de Paris, suite à un article fustigeant l’absence de réaction de l’Etat vis à vis des agressions sauvages perpétrées par les migrants de Calais envers les camionneurs, avec la complicité d’associations d’extrême gauche. Le procès s’est tenu le 14/12/2016.
Le compte rendu des débats est disponible ici.
L’infraction visée est, comme toujours, le délit d’incitation à la discrimination, à la haine, ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée (Art 24 de la Loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse), mais aussi, en l’espèce, la provocation aux atteintes volontaires à la vie ou à l’intégrité de la personne (SIC).
Le genre d’infraction qui se commet chaque jour, chaque heure, voire chaque seconde sur les réseaux sociaux, avec pour ce qui est des islamistes et de l’extrême gauche une impunité totale. (Qu’on le veuille ou non, c’est un élément factuel)
Le genre d’infraction dont les éléments constitutifs reposent essentiellement sur l’intention coupable de l’auteur, qui est laissée à la libre interprétation du juge, ce qui se traduit, dans les faits, par des décisions trop souvent arbitraires, motivées par l’orientation politique ou le caractère militant du prévenu.
Le genre d’infraction dont de nombreux juristes considèrent que l’élément moral doit être matérialisé par une volonté clairement établie de provoquer un « choc » tel au sein de ceux à qui s’adressent les propos, qu’il est propre à déclencher un passage à l’acte.
Au diable ces considérations, les citoyens étant la plupart du temps considérés comme un troupeau d’ignares et d’écervelés incapables de raison par ceux qui sont en charge de les juger.
Les lecteurs et les militants de Résistance Républicaine ont pourtant la réputation d’être plutôt instruits et éclairés, à l’image de Christine Tasin qui était professeur agrégée de lettres classiques… Mais passons ce détail, et revenons à nos prétendus moutons.
L’un des gendarmes du politiquement correct qu’est la Ligue des Droits de l’Homme ne s’est pas rendue à l’audience, et par conséquent ne s’est pas constituée partie civile, se contentant d’un « signalement » au Procureur de la République qui a décidé ensuite de l’opportunité des poursuites, ce qui reste sa prérogative.
Notez cependant qu’en cas de classement sans suite, la LDH aurait pu contraindre le parquet à poursuivre, via la procédure de plainte avec constitution de partie civile devant le doyen des juges d’instruction.
Vous l’aurez compris, tous ceux qui militent, interpellent l’opinion, résistent, défendent nos valeurs et notre identité, dès lors qu’ils ne s’inscrivent pas dans la ligne de la doxa dominante, sont confrontés au risque d’un procès par la seule volonté d’associations « reconnues d’utilité publique » et largement subventionnées, qui se contenteront de vous « signaler » pour obtenir votre jugement.
Il vous faudra dès lors vous défendre, règler des frais d’avocat, encourir une peine qui aura pour effet de vous affaiblir, et ce quelle que soit votre situation matérielle.
Celui ou celle qui oserait dénonçer des vérités, dès lors qu’il est possible pour notre oligarchie de lui reprocher de « jeter de l’huile sur le feu » face à une politique délétère visant à acheter (partout et constamment) la paix sociale en obtenant l’effet inverse, verra ce reproche habillé avec les couleurs de la justice, et sa vie se fracasser sur le banc des prévenus, au point que Montesquieu n’en a pas fini de se retourner dans sa tombe…
Voilà la réalité du système judiciaire aujourd’hui en France, ce pays qui se targue encore d’être celui des Lumières, le grand donneur de leçons de morale, berceau des droits de l’Homme, fossoyeur de notre liberté d’expression…
Nous avons les moyens de changer cela, de défendre nos libertés fondamentales et d’en finir avec ces procès d’un autre âge, pour peu que nos législateurs soient prochainement désignés en fonction de leur propension à représenter les intérêts du peuple, et non celui d’une addition de lobbys communautaires…
D’ici là, notre meilleure arme est d’être solidaires. Le jugement de Christine Tasin a été mis en délibéré, la décision sera rendue le 1er février 2017.
Sébastien Jallamion – Riposte laïque