17 morts + 130 morts + 352 blessés = 499 victimes + ? 4 heures d’attente pour les victimes!
Avec le recul, cette phrase du ministre chargé de la sécurité intérieure de la France résonne, dans sa totale absurdité, comme le verdict qui a mené à la mort des dizaines et des dizaines de nos compatriotes. Elle est le paradigme de la bêtise idéologique, de l’entêtement bovin, de l’orgueil affiché au cimetière des innocents quand il devrait l’être au front des troupes.
Elle est la défaite consentie de la France, sa honte face aux familles sans-dents et sans-haine que l’on a conviées aux funèbres agapes de Novembre. Et qui sont venues, détruites, noyées, côtoyer une bande de clowns méchants rédigeant déjà, derrière leurs masques de circonstance, les prochains discours du prochain deuil national.
La tragédie est telle, quelques jours à peine après le deuxième tour des élections régionales, que l’on se prend à désirer dormir, longtemps, loin de cette boue politicienne dans laquelle un peuple déboussolé se fond en dernier recours, n’ayant plus, pour encore une année et demie, d’autre échappatoire à la terreur que la parole de ces gens incapables pour la plupart de chanter correctement l’hymne national. Et qui s’en foutent comme de leur première magouille.
Malheureux peuple de France et malheureuse patrie de Ferdinand Foch, de Charles de Gaulle et de Jean Moulin.
Jean Sobieski – Riposte laïque