Par Edmond Furax
Après les Pierrots de la nuit, joyeuse et onéreuse invention delanoesque et boboïste, mimes, comédiens ou danseurs, d’immaculé revêtus qui, chaque week-end entre 23 h à 3 h du matin, arpentent la capitale pour inciter les fêtards à la baisser d’un ton, voici l’avénement du maire de la nuit !
C’est au sieur Clément Léon R., écrivain et noctambule, spécialiste spécialisé es monde de la nuit, qu’incombe désormais cette mission prioritairement prioritaire. “Cette élection est l’occasion de faire évoluer les choses et de façonner la nuit comme beaucoup de monde l’entend,” annonce ce Delanouba.
Pour dèjà réveiller, celui de Paris, six mois avant les municipales, les agitateurs de la nuit parisienne ont élu ce maire afin d’alerter les candidats quant aux difficultés majeures à bringuer dans la capitale.
Il est vrai qu’avec 3 000 établissements nocturnes, dont 300 discothèques, selon les estimations de la préfecture de police, effectivement, se divertir nuitament à Lutèce est impossible !
À l’origine de cette consultation, peu ou prou le même groupe à l’origine de la pétition de 2009: “Quand la nuit meurt en silence”… Ce collectif y dénonçait, notamment, des horaires d’ouverture contraignants, un manque de transports adaptés aux noctambules et la hausse (?) du nombre de fermetures administratives consécutives aux plaintes de voisinage.
Les riverains de ces établissements, et ils sont étrangement en nombre, osent avoir besoin de calme, de repos et de sommeil ! Quelle bande de Clignapoufs !!!
C’est que les contribuables parisiens sont très très fatigués. Il leur faut travailler beaucoup afin de renflouer les caisses vidées pour financer les delirium tremens du Festivus festivus de l’Hôtel de ville, ses subventions pléthoriques à des associations intermondiales de Grbrhs et autres Babus, ses travaux invraisemblables et fastueux, ses odes à la capoeira, au sable, au Voguéo, au Vélib, à l’Autolib, aux ludobarges et ses nuits blanches, roses ou polychromes… Tout ce qui amuse l’ego de Notre Drame de Paris, au plus que parfait de son subjonctif très subjectif.
Pendant que NKM se délecte des charmes d’un métropolitain qu’elle ne prend jamais et peaufine le flou artistique de son programme plagiaire, poursuivant courageusement la programmation hors normes du festival Festivus Festivus de Delanocif, Anne Hidalgo a promis un élu dédié à la nuit pour empêcher enfin la capitale de l’Hexagonie de roupiller tranquille.
Et si après plus d’une décénie de délires en tous genres du Delanéron, Paris élisait non un dircom de piètre qualité mais un vrai maire qui gère enfin sa ville avec générosité, intelligence, pragmatisme et le respect de ceux qui parviennent, sinon à y dormir, encore à y survivre !
Chaviro Rotantacha Chamipataro Rogrillapatacha !
A suivre.