Elles sont réalisés à base de bagasse, un déchet de la canne à sucre, transformé en plastique végétal grâce à un procédé secret et breveté. “J’ai développé spécifiquement des granulés de bagasse optimisés pour recevoir des aliments” explique le créateur. Au final, ses bouteilles sont “sans une seule goutte de pétrole”, substance utilisée pour la fabrication du plastique chimique.
Dans un futur proche, Nicolas Moufflet compte bien diversifier sa gamme puisque selon lui, d’autres produits naturels peuvent être utilisés dans ce procédé. “Nous allons attaquer une bonne dizaine de nouveaux coproduits!” détaille-t-il: noyaux d’olives broyés, roseaux, pépins de raisin, coquilles de crustacés transformables à l’infini.
Une telle innovation ne laisse pas insensible les grands groupes de luxe et d’agroalimentaire qui suivent les évolutions de Lyspackaging, le nom de sa société, de près. Première grosse commande: le Palais de Tokyo lui a récemment réclamé 100.000 bouteilles.
A l’heure actuelle, ces bouteilles végétales coûtent “30% plus chères à l’achat” que celles produites en plastique issu du pétrole selon le média local. Mais pour l’homme derrière tout cela, le principal est autre part: “Nous avons démontré que cela est possible.”