J’aime bien vous lire @Gisele, quand vous dites que le malade est une personne qu’il faut respecter et écouter.
Moi, personnellement, égoïstement, je souhaite disposer de mon corps, je souhaite avec beaucoup d’humilité décider de ce qui définit ma dignité.
Je ne demande que la possibilité de mourrir dans la dignité.
Est ce trop vous demander ?
Me dire que je ne vais pas souffrir pour agonir… entendre léonetti me souhaiter 3 à 9 semaines de sédation pour mourrir de soif et de faim…
Il y en a que cela séduit comme idée… il y en a qui croient à une dimension sacré de la vie… c’est tout à fait leur droit, et il n’est pas question de les privées d’une agonie longue et soi disant joyeuse.
J’ai accompagné des mourants, en phase terminal de maladie… C’est important de pouvoir faire ses adieux. Mais c’est important de choisir sa mort, de la mettre en scène pour transformer cet instant en un moment avec ses proches.
Vous parlez de TUER, moi je pense LIBERER…
PS : Le terme Euthanasie est trop technique pour exprimer les sens qu’il recouvre. Je suis pour le Suicide Assisté… ce qui est très différent que la situation actuelle où des médecins se prenant pour dieu décide ou non d’abréger les souffrances d’un mourant ( ou de libérer un lit, mais je ne vois pas pourquoi tant il leur rapporte) … les deux pourtant nécessitent l’euthanasie
eric-p , 18 octobre 2015 @ 12 h 50 min
Qu’est-ce-que vous croyez Cap 2006 ?
Que vous disposez du monopole de la compassion ?
Nous aussi nous avons eu nos morts, nos mourants, nos malades et nous les avons assistés.
Pour autant, nous rejetons catégoriquement les arguments
de la secte ADMD qui s’appuye essentiellement sur de l’émotionnel.
Or, on a jamais réussi à faire une bonne politique sur de l’émotionnel.
Nous avons avancé depuis longtemps toute une série
d’arguments CONTRE l’euthanasie voire la loi Leonetti
qui est une loi scélérate.
Qu’en avez vous fait ?
Vous les avez ignoré, comme toujours.
Alors évidemment si vous prenez position en faisant semblant d’ignorer la controverse et ne retenir que ce qui vous intéresse, il n’y a plus de débat …
Cap2006 , 18 octobre 2015 @ 17 h 30 min
Pensez ce que vous voulez. Faites ce que vous voulez de votre vie, et de celles de vos proches.
Avec les raisons, les arguments qui vous chantent.
Mais pourquoi donc refusez vous à ceux qui le souhaite, quelques soient leurs bons ou mauvais arguments, décider pour eux et uniquement pour eux, en pleine responsabilité ?
C’est absolument terrifiant de vouloir absolument avoir raison, penser, décider pour les autres, à la place des autres.
Ce n’est pas une bataille d’argument… ce n’est pas une obligation pour qui que ce soit… c’est un droit positif, à usage de ceux qui le souhaite, sans que cela ne vous en coute…
eric-p , 18 octobre 2015 @ 18 h 44 min
Tout simplement parce que je n’ai nullement envie de tomber sur un “médecin” qui ne piquera
si ma tête ne lui revient pas , pardi !
Vous n’avez pas l’air de vous rendre compte que
l’euthanasie est un piège idéologique…
eric-p , 18 octobre 2015 @ 18 h 48 min
Pour ce qui est “d’avoir toujours raison”,
oui je suis formel , ces lois sur la “fin de vie”
sont mauvaises pour la société et des tas d’innocents en paieront le prix fort.
C’est aussi sûr que 2+2=4.
Maintenant, si vous voulez contestez que 2+2=4,
bonne chance !
Cap2006 , 19 octobre 2015 @ 7 h 53 min
Vous m’avez mal lu.
La situation actuelle qui donne au corps médical e un pouvoir de vie ou de mort, dans l’immense majorité des cas utilisé avec responsabilité, m’est tout simplement insupportable. ( comme vous donc)
C’est d’ailleurs pour cela que je prefère parler de suicide assisté… pour que ce soit mon choix à moi qui impose le recours aux techniques médicales, sans que les considérations économiques ou philosophiques des médecins n’interferent.
Cap2006 , 19 octobre 2015 @ 7 h 59 min
J’admire vos certitudes, la réduction des fondements de votre pensée à une simple formule mathématique.
Et je ne vous conteste pas que vous aillez raison.
Ce que je que conteste et refuse, c’est que vous pensiez avoir raison pour moi.
et que voulez vous… je vous laisse pensez pour vous, m’interdisant de pensez à votre place. et j’attends que vous me laissiez décider de ma vie…
philosophiquement, c’est au raz des paquerettes. simple… comme 2+2=4
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