En septembre 2005, le Conseil supérieur d’hygiène publique tirait la sonnette d’alarme en publiant une série de recommandations relatives à la lutte contre la résurgence de la tuberculose dans notre pays. Des recommandations visiblement restées lettre morte, tant les chiffres de ce fléau que l’on pouvait croire éradiqué ont explosé.
Chiffres alarmants…
Dans une étude publiée le 22 septembre dernier par le Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire, le professeur Guillaume Rieutord, médecin à l’Hôtel-Dieu, publie les résultats d’une étude consacrée au dépistage de la tuberculose chez les étrangers en situation précaire et menée auprès d’une antenne parisienne de Médecins du Monde.
Il souligne, chiffres à l’appui, que plus de deux cas sur trois de tuberculose détectés en France concernent des allogènes. Sur 2904 personnes examinées dans ce centre médical, 94 % d’entre elles étaient des clandestins originaires d’Afrique subsaharienne ! Toujours côté chiffres, cette étude nous apprend que 44 % des 55 patients détectés comme présentant une radiographie thoracique anormale, se sont volatilisés dans la nature ! Bonjour la contagion. Question contagion, il convient d’ailleurs de rappeler qu’au mois de juin dernier, cinq membres de la CRS de Limoges en mission à Calais, ont été atteints par le virus de la tuberculose, sans que leur hiérarchie ne semble particulièrement se soucier d’une possible contamination auprès de leurs collègues.
… Et bombes ambulantes
Les populations d’Afrique subsaharienne ne sont cependant pas les seules à gonfler les statistiques. Depuis 2013, plusieurs dizaines de Géorgiens et de Tchétchènes, atteints d’une tuberculose ultrarésistante, ont atterri aux urgences de la Pitié Salpêtrière qui dispose du plus important centre de traitement des maladies infectieuses en France. Une véritable filière s’est ainsi constitué de malades considérés par les médecins parisiens comme des « bombes ambulantes ». Ils occupent des chambres à pression négative, au prix de 1 000 euros par jour, auquel il convient d’ajouter le prix des médicaments, radiographies, scanners et éventuelles opérations d’ablation des poumons. Le tout pris en charge par la sacro-sainte CMU.
Au gala des vermines : syphilis et gale en attendant la peste
Aux Etats-Unis, où sont apparus voici près de trente-cinq ans les premiers cas de sida, onze cas de peste ont été détectés depuis avril dernier. Rien de semblable officiellement dans notre pays qui enregistre en revanche un retour remarqué de la syphilis dont sont porteurs nombre de migrants et… de prostituées clandestines qui prospèrent sur les trottoirs de nos grandes villes de France, qu’il s’agisse de Chinoises exploitées par les triades, d’Africaines ou de prostituées roms.
Autre invitée au gala des vermines, la gale dont l’apparition avait provoqué en 2014 le démantèlement des camps de migrants à Calais, un démantèlement dont chacun peut mesurer aujourd’hui l’efficacité. Aucune statistique officielle n’est disponible pour cette maladie infectieuse et si contagieuse, la déclaration auprès des autorités n’étant pas obligatoire. Cependant, grâce au nombre de médicaments vendus, on peut évaluer à 200 000 le nombre de personnes atteintes. Et n’oublions pas le VIH et l’hépatite B, toujours surreprésentés au sein des populations immigrées.
Grand Remplacement : la preuve par la drépanocytose
Comme dernier volet de l’ampleur du Grand Remplacement, citons le dépistage médical depuis maintenant quinze ans de la drépanocytose, maladie héréditaire qui touche uniquement les enfants d’origine africaine, maghrébine, moyen-orientale ou indienne. Maladie chronique et handicapante, elle est la conséquence d’une anomalie de la structure de l’hémoglobine et peut provoquer des infections bactériennes, des anémies et des accidents vasculaires. Seuls sont dépistés les nouveau-nés d’origine africaine ou maghrébine. Saviez-vous ainsi qu’en 2013, plus d’un nouveau-né sur trois a été dépisté ? Saviez-vous qu’en 2014 et loin des cocoricos sur la remarquable natalité « française », les nouveau-nés à risque dépistés en France métropolitaine représentent plus de 37 % des naissances ? Un chiffre qui s’élève à plus de 69 % en Ile-de-France et qui prouve donc que plus de deux tiers des naissances ont une origine africaine. Pour la PACA, le chiffre est de 44 %. Des chiffres qui font froid dans le dos et montrent bien la réalité de la submersion démographique et ethnique de notre pays. N’en déplaise à tous ceux qui ont cloué au pilori Nadine Morano et qui persistent à vouloir garder les « yeux grands fermés », pour reprendre le titre du livre de la démographe Michèle Tribalat.
Francoise Monestier – Présent