Progressistes contre nationalistes, pro ou anti-immigration, souverainistes contre mondialisme, les qualificatifs ne manquent pas pour illustrer les lignes de fracture au sein de l’Union Européenne. Depuis les élections italiennes et l’arrivée au pouvoir de la coalition gouvernementale avec Matteo Salvini en figure de proue, la révolte contre le diktat bruxellois est montée d’un cran.
A huit mois des élections européennes, les tensions progressent de jour en jour. Jusqu’où ces affrontements peuvent-ils aller ? Quelles conséquences peut-on envisager ?
Pierre-Yves Rougeyron. président du Cercle Aristote et directeur de la revue Perspectives Libres, décrypte ces institutions européennes trop mal comprises, alors qu’elles nous gouvernent.