Elle tue sa fille handicapée, ne prend que du sursis et ose déclarer que “les jurés n’ont pas de cœur” !

La mère qui a tué sa petite fille handicapée a été condamnée à 5 ans de prison avec sursis, mardi soir à Rennes. “Les jurés n’ont pas de cœur. C’est ça le monde du handicap, on s’en fiche complètement (…) Que les jurés aient ça sur leur conscience”, a déclaré la mère à la sortie du procès qui attendait peut-être qu’on la décore pour acte de bravoure :

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65 Comments

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  • Bab El , 17 septembre 2015 @ 12 h 22 min

    Vous relayez une information, avec une pointe de sarcasme, mais ça reste très correct. ^^
    Ce sont les commentaires qui jugent un peu à l’emporte-pièce.

  • jean , 17 septembre 2015 @ 12 h 25 min

    Je vois que vous ne répondez pas à ma question : êtes-vous père d’un enfant handicapé lourd ? Si vous ne l’êtes pas , ne jugez pas cette femme .

  • marie france,sorti des drapeaux , 17 septembre 2015 @ 12 h 26 min

    @ Eric ,c’est pour moi :”ce fermer votre gueule ???3 Que je sache je suis resté polie envers vous ,veuillez l’être à mon égard ,merci,je connais votre “passion “pour défendre les causes qui à vous vous paraissent justes ,mais je n’ai pas spécialement défendue la “coupable” j’ai défendue jourj41,j’ai été surprise en effet de la réaction de cette maman qui a tué son enfant ,je pense qu’à sa place je me serais tue ,mais chacun réagit à sa manière ,alors inutile de vous mettre en colère contre moi

  • marie france,sorti des drapeaux , 17 septembre 2015 @ 12 h 28 min

    excuser moi ,Eric ,je n’ais pas lu le commentaire de Jean plus haut

  • Bab El , 17 septembre 2015 @ 12 h 41 min

    Merci Barbara pour ce commentaire de bon sens. Parce que, à part quelques impression, j’avais un peu le sentiment que pour s’exprimer sur le sujet, soit :
    – Il faut condamner la femme, sans essayer de comprendre comment elle en est arrivée là, et donc, comment éviter qu’une telle situation se reproduise;
    – Il faut excuser la femme, sans essayer de comprendre comment elle en est arrivée là, et donc, comment éviter qu’une telle situation se reproduise…

    Essayer de comprendre, d’analyser pour tout simplement éviter que des actes similaires se reproduisent semble suspect aux yeux de tout ceux qui commentent, et les témoignages comme celui de JourJ41 font crier au scandale. A ma connaissance, JourJ41 n’a jamais tué son fils. Donc, elle a “tenu”. Mais plutôt que d’écouter le témoignage et de se dire “tiens, si je veux éviter que ce genre de meurtre se reproduise, je devrais peut-être aider ma voisine de pallier dont le fils est handicapé”, on préfère accuser ceux qui mettent en avant les “petits” problèmes de la société.

    Avant de commenter, j’ai toujours une règle : du calme. Et je médite cette phrase de Sénèque : “Peux-tu rien souhaiter à ton ennemi de plus que la mort? Eh bien! tiens-toi tranquille, il mourra sans toi.” (De Ira III)

  • eric-p , 17 septembre 2015 @ 12 h 46 min

    Détrompez-vous !
    Même si la gamine avait été “normale”, ils lui auraient trouvé toutes les circonstances atténuantes possibles et imaginables !

    Souvenez-vous: Qu’a fait la justice portugaise lors de l’affaire Maddie ?
    Ils ont libéré la famille officiellement “faute de preuves”.

    Vous voulez vous débarasser de votre gosse un peu psychotique ?
    Et ben je vous donne la recette:

    1-Vous sortez de l’UE ou même vous restez dans un autre pays de l’UE
    2-Vous organisez la “disparition” de votre gosse, et bien sûr, vous allez pleurnicher auprès de la police, vous vous faites hospitaliser pour dépression,etc…
    3-Eventuellement vous surenchérissez dans le cynisme et vous appelez les médias pour mettre la pression …pour que la police n’enquête pas trop loin.
    4-Vous rentrez de “vacances” blanc comme neige et en prenant quelques précautions minimales, vous ne serez jamais inquiété par la justice de votre pays !

    Vous n’ignorez pas qu’en France, il y a des individus voire des réseaux criminels qui observent le fonctionnement de l’appareil judiciaire dans le pays,
    observent les failles et ne manquent pas de les exploiter.

    En France, il y a paraît-il ~60.000 disparitions chaque année.
    L’Etat intervient et nous dit tranquillement que “la plupart” des disparus sont retrouvés…sauf que les chiffres divergent et qu’on ne parvient jamais à obtenir de statistiques précises sur les disparitions “durables”.
    Que fait la justice pour ces disparus ?
    Rien ou presque…

    En fait, l’horreur de la situation est la suivante: L’Etat est totalement dépassé par les problèmes de criminalité dans ce pays et ne fait que saupoudrez la réalité en tentant de sauver les apparences.

    En attendant,les problèmes de criminalité ne sont pas du tout endigués dans ce pays (pas plus que les autres…).

  • Bab El , 17 septembre 2015 @ 13 h 14 min

    Alors, en vitesse, un témoignage et un conseil. Si vous n’avez pas envie d’essayer de comprendre, soyez décents : ne lisez pas et ne répondez pas.

    Le témoignage :
    Je suis sœur d’handicapé (autisme lourd). Quand j’étais ado, je retrouvais souvent ma chambre saccagée par mon frère. Nous ne pouvions posséder ni livre ni jouet sans qu’ils ne soient abîmé dans la semaine. Bien-sûr, les parents n’avaient pas autant de temps pour nous, et surtout pas autant d’inquiétude. Ils sont passés à côté de beaucoup de choses, de beaucoup de souffrance d’adolescent que nous avons du coup traîné comme un boulet arrivés à l’âge adulte. Tout était tourné autour de mon frère, on était formaté pour le surveiller H24, pour éviter qu’il s’enfuit ou qu’il n’abîme quelque chose quand nous sortions. Le restaurant, même le McDo ? Laissez tomber ! Le cinéma ? Il fallait que quelqu’un le garde. Mais on ne peut pas appeler n’importe quel babysitter pour un enfant comme ça ! C’était un stress et un sacrifice permanent. Nous n’avions aucune aide à l’époque. Même l’école n’en voulait pas. Ni la famille, ni les amis, ni la société de nous aidait. Au contraire, le handicap de mon frère a complètement isolé socialement mes parents et donc nous-mêmes.

    Il y aurait pu y avoir un accident : un excès de colère d’un des autres frères, ou de moi-même, une mauvaise chute, un coup trop fort, qui sait. Il n’y en a pas eu, Dieu merci, et je pense que mon frère a eu une enfance aussi heureuse qu’il était possible d’avoir, étant données les circonstances. Je ne peux donc me mettre à la place de cette femme. Mais si c’était arrivé, franchement, je pense que notre responsabilité morale, aux yeux de Dieu, aurait été plus faible que ce que certains commentaires ici l’entendent. Quelle est la liberté de quelqu’un qui est abandonné de tous ? Des personnes plus simples d’esprit et moins philosophes, plus isolées encore (divorcés ou abandonnés), n’auraient peut-être pas tenu le choc. Ce n’est pas QUE la faute de la société, bien-sûr, sinon toutes personnes dans les mêmes circonstances en ferait autant, et ça n’a pas été notre cas ou le cas de la plupart des familles d’handicapés. Ceci dit, les “accidents domestiques” qui touchent des handicapés sont plus fréquents qu’on ne pense, et je pense que la responsabilité de l’entourage est suffisamment importante pour relativiser celle des familles qui ont la charge de ces personnes.

    Du coup, la bonne nouvelle, c’est qu’on peut empêcher ça.
    J’ai passé le dernier nouvel an avec quatre handicapés physiques et/ou mentaux dans une maison prêtée à l’association A Bras Ouverts (ABO), dont l’objectif est justement d’emmener en WE ou en vacances des enfants et des jeunes pour soulager les familles et leur donner un moment d’amitié gratuite. On ne fait rien de spéciale : des balades, la préparation des repas, on chante, on s’adapte aux capacité des enfants. Vous n’imaginez pas la bouffée d’air frais que cela représente pour la famille. C’est un moyen comme un autre d’aider, pas besoin de diplôme pour ça.

    Le conseil :
    Parmi ceux qui me lisent, beaucoup sont peut-être déjà allé à la Marche Pour La Vie. Bah il y a un tas d’assos super dans le collectif. Peut-être que c’est possible de s’engager un peu plus loin. Il y a aussi des fondations, des lobbies, des courants au sein de vos partis politiques, des réunions d’information, des pétitions, des vidéos qui circulent sur internet à faire partager… Il y a peut-être bien un truc qu’on peut faire pour se donner bonne conscience ?

    Mais sans aller jusqu’à s’engager dans une association, une simple proposition de coup de main, un service, une attention à ceux qui sont confrontés à ce problème… C’est quand même pas compliqué ?

    C’est quand même pas compliqué, de prendre en charge un jeune handicapé, votre neveu par exemple, pendant deux heures, pour que les parents soufflent ? Certaines des personnes de ma famille s’y sont essayé et ils n’en sont pas morts ni traumatisés ! C’est pas compliqué, de vérifier que la voisine n’a pas besoin d’une aide ponctuelle avec son môme, aller, une course, un babysitting gratuit un soir par mois, une invitation à dîner de temps en temps, une oreille compatissante… Parce que ça, nous, on ne l’a pas eu, alors qu’on était quand même socialement plus “intégré” que cette femme !

    Qu’est-ce qu’on peut faire pour changer la société ? Comme disait mère Térésa, commencer par nous changer nous-même !

    Et après, quand on aura passé du temps avec un handicapé lourd, qu’on lui aura nettoyé les fesses quand il a la chiasse, qu’on lui aura donné son bain, qu’on aura joué trois heures avec lui à la bataille, qu’on aura vu le soulagement sur le visage des parents et le sourire d’un jeune qui vous appelle “copain” parce que vous avez pris deux heures pour le faire manger, vous pourrez commencer à juger en connaissance de cause.

    C’est marrant, les personnes qui ont déjà eu l’occasion de résister à la tentation de tuer ou d’abandonner un handicapé lourd devraient être celles qui jugent le plus férocement. Et pourtant ce n’est pas le cas. C’était déjà un peu comme ça dans l’Evangile il me semble.
    Pourquoi ?

    Bien cordialement,
    BE.

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