Théâtre. “La gauche rêve d’une UMP caricaturale et étriquée, étouffée par le centre et rongée par l’extrême droite”, déclarait François Fillon à ses partisans le 12 novembre 2012, faisant allusion à Jean-François Copé, alors sur une ligne plus droitière. La “stratégie du rassemblement, c’est vrai, me distingue de Jean-François Copé”, continuait-il.
C’est toujours vrai, mais les rôles sont exactement inversés : “C’est l’avenir de l’UMP qui est en jeu si on la laisse dériver vers l’extrême droite”, s’inquiète désormais Jean-François Copé dans Le Figaro suite aux déclaration de François Fillon. La semaine dernière, l’ancien député de la Sarthe a affirmé à deux reprises qu’en cas de second tour FN/PS aux élections municipales, il fallait voter pour le moins sectaire, n’excluant par conséquent plus un vote pour le FN.
Le sketch va-t-il continuer longtemps ?
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