Et la subsidiarité dans tout ça ? L’American Family Association a condamné la décision d’un juge du Tennessee, Lu Ann Ballew, de changer le nom d’un nouveau né de Messiah à Martin (photo ci-contre), expliquant que le pouvoir judiciaire n’a pas à dicter aux parents le nom qu’ils peuvent donner à leurs enfants, bien que l’organisation pro-famille partage le sentiment du magistrat, à savoir qu’il n’y a qu’un messie, Jésus-Christ. Citée par The Associated Press, Ann Ballew explique que “le mot Messie est un titre et (que) c’est un titre qui ne peut être attribué qu’à une personne. Cette personne, c’est Jésus-Christ”. Le directeur de l’analyse des enjeux de l’AFA, Bryan Fischer, a expliqué sur ABC News, que dans le passé, de nombreux parents ont prénommé un enfant “Jésus”, et encore aujourd’hui de nombreux Hispaniques. Il semblerait donc que la décision de la magistrate, également critiquée par l’American Civil Liberties Union, fasse l’unanimité contre elle. La maman du petit garçon a indiqué qu’elle réfléchissait à interjeter appel et qu’elle ne cesserait pas d’appeler son petit garçon Messiah.
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