Le prieuré de Carluc se trouve à mi-chemin entre Céreste et Reillanne – un autre village typique de Haute-Provence, est bordé d’aires cultivées au Sud et de collines recouvertes de chênes centenaires au Sud.
Bien qu’il s’en dégage une atmosphère quelque peu mystérieuse et romantique, le lieu fait l’objet d’études très sérieuses par des archéologues et des historiens universitaires. En effet, les édifices rassemblés ici comportent – outre le prieuré – des habitations rupestres, une nécropole et les vestiges d’une ancienne source. La nécropole se compose d’une galerie couverte de tombes rupestres et de tombes rupestres extérieures.
Le prieuré est également proche de la Via Domitia et il constituait donc une étape de repos bienvenue pour les pèlerins qui – au Moyen-âge – partant de la Péninsule ibérique, gagnaient l’Italie en passant par la Provence ; ce qu’atteste très probablement la présence de cellules monacales de type troglodytes.
A présent, propriété de la commune de Céreste, celle-ci s’est associée au Parc naturel régional du Luberon pour offrir au prieuré un plan de réhabilitation et de mise en valeur patrimoniale. La chapelle – ainsi qu’une partie des vestiges du prieuré – sont eux classés au titre des Monuments Historiques depuis 1982.