Les Révolutions françaises et américaines ont mis fin à des régimes monarchiques et absolus afin de donner le pouvoir au peuple par l’instauration de régimes “démocratiques”. L’histoire était belle… Mais en fouillant un peu le sujet, on se rend compte que la réalité historique est bien différente. Si les Révolutions françaises et américaines ont rejeté la monarchie, elles ont tout autant rejeté la démocratie. Elles ne marquent pas tant le point de départ d’un pouvoir du peuple, par le peuple, pour le peuple que la constitutionalisation d’un régime représentatif. La « démocratie », dont aiment tant parler nos représentants aujourd’hui, n’est peut-être pas si évidente à désigner.