En 1957, alors que la France supprimait la quasi-totalité des réseaux de tramways au lieu de les moderniser, quelques passionnés décidèrent de sauver ces tramways, afin de montrer aux générations futures ce qu’étaient les transports urbains et leur histoire. Ils créèrent l’Association pour le Musée des Transports Urbains, Interurbains et Ruraux (AMTUIR) et se cotisèrent pour acheter la motrice n°1 de Versailles, lors de la suppression du réseau, le 16 mars 1957.
Passionnés, amateurs et parfois professionnels des tramways et des transports collectifs, ils s’intéressaient à tous les modes de transports urbains et à leur évolution et furent soucieux de sauvegarder le patrimoine qu’ils représentaient.
Ouverture du musée au public
De 1964 à 1998, à Malakoff puis à Saint Mandé, le Musée des Transports a été ouvert au public et entièrement exploité par les bénévoles de l’association qui donnaient leur temps et aussi aidaient financièrement à l’activité du Musée. Leur dévouement et leur attachement pour ce Musée sont sans limites.
En 1998, le dépôt de Saint Mandé doit être libéré et le musée ferme ses portes au public.
Un premier projet à Colombes
À la suite de la décision de transfert de la collection à Colombes dans un musée rénové, dont le statut n’était pas encore arrêté, la RATP et l’AMTUIR ont signé une charte de coopération en vue de la réalisation du nouveau musée.
Mais les évolutions sont plus complexes qu’il n’était supposé et le projet est tombé à l’eau.
En 2008, l’AMTUIR et ses collections quittent Colombes pour Chelles, dont la Mairie a souhaité accueillir le musée.
Un nouveau projet à Chelles
Dès son installation à Chelles, l’AMTUIR renoue le contact avec le public, d’abord pour les Journées Européennes du Patrimoine puis pour la Nuit des Musées, dès 2010.
En 2017, dans cet espace provisoire et avec environ la moitié de la collection, le musée ouvre de nouveau une fois par mois.
La Mairie de Chelles confirme une nouvelle fois son envie de voir le projet de musée aboutir, en 2018, en l’inscrivant dans le cadre du concours “Inventons la Métropole du Grand Paris 2”.
Le partanariat avec la RATP
La RATP, en logeant le Musée dans un ancien dépôt, à Malakoff de 1957 à 1972, puis à Saint-Mandé, de 1972 à 2000, et actuellement les véhicules de la collection “en garage”, en finançant certaines restaurations, en prêtant au Musée quelques maquettes et du matériel historique du Métro, en assurant gratuitement quelques autres services, est le principal mécène du Musée.