Vivement la concurrence dans le secteur ferroviaire !

Les syndicats de la SNCF organisent encore des grèves pour prendre une fois de plus les usagers en otages dans le but de conserver leurs statuts privilégiés, leurs avantages en tous genres et pour bloquer l’ouverture à la concurrence et garder leur monopole bien au chaud. Pourtant, la concurrence fait vertueusement baisser les prix et crée des emplois, mais l’égoïsme des cheminots n’en a que faire :

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6 Comments

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  • ranguin , 16 juin 2014 @ 10 h 59 min

    Les syndicats reçoivent des subventions en yous genres. Qu’on supprime ces subventions on n’aura plus de grève.

  • HuGo , 16 juin 2014 @ 11 h 17 min

    Il ne faut pas être anti-syndicaliste pour être anti-syndicaliste…
    je pense qu’en cette action …mal venue en pleine saison des examens, mais c’est le calendrier parlementaire qui l’impose, est fondamentale, au contraire, car les compagnies nationales, quoiqu’en pense les partisans à tout crin de la concurrence (le jeu de l’Europe), est néfaste dans ce secteur qui doit rester public. Il faut revenir à la situation antérieure d’ une compagnie nationale, qui a bien démontré qu’elle était la moins pire. Les compagnies nationales ont mieux fonctionné – et de loin – que les compagnies privées. Le 20 siècle l’ a montré partout…Dans le domaine des grands services publics, le privé doit être exclus.
    D’ ailleurs, très vite, s
    les compagnies privées, qui étaient la norme au 19ème et au début du 20ème siècle, en Europe, ont été reprises avec le meilleur résultat optimum par les secteurs publics.Je suis partisan du retour à la situation antérieure, nationale, dans ce domaine et j’approuve les grévistes et leurs syndicats dans cette inopportune….mais c’est le choix de nos Élus si proches des préoccupations de chacun d’ entre nous !

  • Allab , 16 juin 2014 @ 13 h 10 min

    Libéraliser les services ferroviaires pour faire comme avec France Télécom dans les télécommunications en empêchant ensuite la SNCF d’être la plus concurrentielle parce qu’elle jouit d’une plus grande expérience et d’un plus grand réseau en la forçant à mettre ses prix légèrement au dessus de la concurrence ? Il est évident qu’une vraie libéralisation n’aurait d’autres conséquences que de conduire la SNCF à rebouffer tous ses concurrences quelques années plus tard tandis qu’une fausse, pour installer une concurrence de façade, ne présenterait absolument rien de bon pour les usagers.
    Et en attendant, ce seront les petits gares de campagnes qui ne seront plus desservies car ce ne sera pas rentables, et des milliers d’usagers, souvent précaires, qui n’auront plus qu’a faire leur valises, accentuer l’exode rural, surpeupler les banlieues, acheter une voiture et participer au délitement de l’unité territoriale de notre pays.

    Si la concurrence est bien dans certains cas, il faut rappeler que le marché aussi peut être défaillant et injuste.

  • Ambroise , 16 juin 2014 @ 13 h 39 min

    Si les syndicats sont pourris, et qu’il faut bien sûr les remplacer par des corporations, la privatisation est une ânerie:
    http://www.egaliteetreconciliation.fr/Reforme-ferroviaire-retour-sur-les-effets-desastreux-de-la-privatisation-du-rail-britannique-26045.html

  • V_Parlier , 16 juin 2014 @ 17 h 10 min

    Si nous avions été gouvernés par des dirigeants couillus, nous aurions aujourd’hui un service de transport public fiable et sans grèves (ou très peu) comme il en existe ailleurs dans le monde. Mais en France, ne pas satisfaire un fonctionnaire revendicatif est un crime. Donc impossible de s’en sortir.

    Alors, mon maigre lot de consolation, dans ce flot de désagrégation des biens nationaux et de délocalisation, sera la perte des privilèges des SNCF/RATP…

  • baldag , 17 juin 2014 @ 16 h 56 min

    La privatisation EDF et GDF ne fonctionne pas. S’il y a plusieurs distributeurs possibles, il n’y a pas de concurrence car en amont, il y a un ou deux fournisseurs de matière première, pas plus! Donc, peu ou prou, tous achètent quasiment au même prix et, s’il y a différence, elle est minime et en général absorbée par une différence de forfait défavorable.
    Le chemin de fer privé, c’est autre chose. Chaque compagnie conçoit, achète et entretien son propre matériel et possède son propre personnel. Donc il peut y avoir concurrence.
    Par contre, le problème se trouve au niveau des infrastructures : un seul opérateur pour la pose des voies et leur entretien. C’est là que le bât blesse.
    Je ne suis pas contre un service public des transports authentique, mais alors, il faut supprimer le droit de grève à ses salariés. Les syndicats de gauche ont tout de même mis à terre le transport de fret ferroviaire, qui était énorme, tous les donneurs d’ordres ayant été tellement douchés par les grèves à répétition déclenchées par ces organisations qu’ils l’ont abandonné au profit des camions. Il en a été de même avec nos grands ports maritimes. Au cours des années 60, je travaillais dans une grosse société d’export de métaux : 2 800 000 tonnes/an transitaient à 100% par le port d’Anvers à cause des interminables et fréquentes grèves des dockers CGT qui laissaient les commandes de nos clients rouiller sur les quais du port du Havre durant des semaines!
    Mais c’était la faute au patron ou au gouvernement qui n’acceptait pas une “véritable négociation”, terme cégétiste qui voulait dire “n’acceptait pas nos conditions”!

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