Dans une vidéo mise en ligne dimanche 15 juin où il répond aux questions de ses fans, Alain Soral déclare : “ça serait bien aujourd’hui que la dissidence arrive au bout de sa logique en étant non seulement autofinancée par la propre économie qu’on est en train de créer, comme l’a fait Dieudonné dans son secteur” mais aussi, suggère-t-il, en créant sa propre banque ! Et l’agitateur d’idées de s’en prendre à ces “gauchistes”, ces “petits cons” dont il résume l’illogisme en ces termes : “Je veux les subventions de l’Etat et, en même temps, je prétends attaquer l’Etat, je vis sur le dos de l’Etat et je prétends le combattre. C’est le NPA.”
Car “dans la logique de l’indépendance totale à l’intérieur d’un système que l’on combat, il faudrait arriver à créer une banque, une autre banque, ne plus passer par la banque et les banques, et c’est pas totalement impossible”, prétend Alain Soral. Objectif affiché, “l’alternative économique, l’insoumission économique, la contre-société”. Cette banque devrait “(refléter) nos intérêts, notre vision du monde” et avoir “une éthique de l’investissement”, sur le modèle de “la finance islamique”, “une banque vertueuse” donc. “Dans quelques années, il faudrait qu’on arrive à ça, aussi”, après “notre télé, notre maison d’édition, nos lieux de vie, nos restaurants, nos bars… Une dissidence organisée qui soit une contre-société jusqu’au bout. Cela va du bistrot, de l’alimentation écologique à la contre-banque”, Soral ne croyant pas à l’utopie de “sortir du monde de l’argent”, au moins sans passer par certaines “médiations”.
Ce passage sur la création d’une banque dissidente peut être revu à partir d’une heure vingt-six minutes trente secondes :
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