Interrogé mardi 13 mai par Martial Bild sur TV Libertés, Jacques Bompard explique qu’à Orange, “nous faisons de la culture populaire. Qu’est-ce que c’est, la culture populaire ? C’est d’abord la défense du patrimoine parce que si on laisse se bousiller le patrimoine, on détruit la culture. Et, ensuite, une culture qui plaît aux concitoyens, parce que ce sont les concitoyens qui la payent. (…) Si je leur donne ce qu’ils n’aiment pas, si je leur donne le pipi-caca qui est si bien distribué à Avignon lors du festival, et bien je les vole. Je les vole peut-être pour me faire plaisir – pour des plaisirs ésotériques – mais, dans la réalité, je consomme leur argent pour faire des choses qu’ils n’aiment pas. À Orange et à Bollène, on consomme l’argent du contribuable en lui donnant ce qu’il veut et nos spectacles gratuits sont extrêmement courus, d’ailleurs, ils ne servent pas qu’aux Orangeois, ils servent à tout le bassin de vie, mais c’est aussi la compétence de la ville phare que d’être, entre guillemets, une petite lumière pour l’ensemble du bassin de vie.” Jacques Bompard se qualifie lui-même comme un élu “de bon sens”, “pas d’extrême droite” et “rêve d’un temps où l’on remplacera Ubu par le bon sens”. Interrogé sur sa préférence aux élections européennes, il confie “(n’être) d’accord en réalité avec aucun des programmes proposés”, “je ne me sens pas en adhésion totale avec une des listes présentées”.
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