Après avoir reproché dimanche à Dominique Strauss-Kahn de se “[vautrer] dans le sexe”, le député Bernard Debré s’adresse au Président du Fonds monétaire international sur son blog :
“Il était connu de beaucoup que vous aviez des attitudes sexuelles débridées, en France, en Belgique. Les choses étant connues, les participants à ces parties fines s’en vantaient, mais la France est tolérante, trop tolérante.”
Il continue :
“Quand vous sortirez de prison, disparaissez dans votre ryad, ne vous justifiez pas, ne dites plus rien. Vous avez été une fausse valeur, un obsédé sexuel, un escroc intellectuel. Vous avez sali votre pays.
Ce que je vous souhaite c’est maintenant de vous soigner, il existe des médicaments pour les délinquants sexuels.”
“Ce n’est pas la première fois que DSK se livrait à ce genre d’agissements au Sofitel”
Interrogé par L’Express, Bernard Debré en rajoute :
“Il faut sortir de l’hypocrisie. Ce n’est pas la première fois que DSK se livrait à ce genre d’agissements au Sofitel. C’est là qu’il descendait toujours. Ça s’est produit plusieurs fois et depuis plusieurs années. Tout le monde le savait dans l’hôtel. Les employés étaient sur le point de se révolter. La direction était au courant mais jusque là n’osait rien dire. Elle a étouffé toutes les autres affaires. D’autres femmes de chambre avant Ophelia – une femme charmante de 32 ans qui travaillait très bien – avaient été agressées. Il faut arrêter de jouer les vierges effarouchées. Vous croyez que les flics de New York l’auraient interpellé dans l’avion s’ils n’avaient pas d’informations précises?”