Selon lui, du chêne de huit siècle ne flambe pas facilement et aussi vite… Benjamin Mouton est retraité depuis 2010, ce qui probablement lui permet de parler librement. Il précise la rénovation électrique et le “travail colossal” effectué quant à la détection et protection du risque d’incendie et la présence constante de deux hommes pour surveiller ce risque…
Venant conforter ces doutes, voici ce que rapporte Le Monde: (…) «Les points chauds sont la principale hantise dans un chantier de restauration de cette ampleur», souligne à propos de Notre-Dame l’architecte en chef des monuments historiques, François Chatillon. Une simple soudure sur du plomb peut réchauffer le bois qui se trouve en dessous. Pour l’architecte en chef des monuments historiques responsable de la restauration de la flèche de Notre-Dame, Philippe Villeneuve, «les travaux n’avaient pas encore débuté, seuls les échafaudages étaient en cours de montage». De son point de vue, «l’hypothèse du point chaud n’est donc pas la bonne».