« C’est ma huitième agression, la troisième très violente, et on attend que je sois mort pour réagir. » Le Dr Quynh Régent a confié son désarroi après le tabassage dont il a été victime mardi 3 avril. « Deux hommes, encagoulés, m’ont coincé dans une cage d’escalier, m’ont roué de coups », raconte l’urgentiste dans une interview vidéo publiée sur le site de France Télévisions.
C’est intolérable et injustifiable!
Comme la violence qu’on laisse sévir dans nombres d’hôpitaux…
A Paris, en 2017, il n’y eut qu’un seul médecin à s’installer…
C’est ainsi que certains quartiers ou des petits villes encore paisibles perdent des généralistes qui partent à la retraite sans être remplacés…
Il y a du travail un peu partout.
Toutefois, c’est difficile et onéreux pour les jeunes médecins de louer ou acquérir un cabinet.
Au lieu de déverser vainement des sommes pléthoriques sur des territoires perdus, sommes pour partie reversées à des associations bidons, les pouvoirs publics feraient mieux d’aider des médecins à s’installer dans des zones rurales ou en manque de praticiens.
Il leur faut fuir ces zones de non-droit, délibérément offertes à toutes les subtiles nuances de la sauvagerie.
Puisqu’ils ne veulent plus qu’on y aille, laissons les, sans médecins, sans pharmacies, sans infirmiers…
Qu’ils assument et se débrouillent.
Quand les territoires perdus en auront marre d’être privés de médecins, ils traiteront le corps médical et autres auxiliaires comme il se doit.
Mitrophane Crapoussin
