True Crime, ce sont les faits-diversiers les plus affutés de l’Hexagone réunis au sein d’un collectif inédit. Leur devise : souci du détail et attachement à la vérité. Leur passion, qu’ils partageront avec leurs lecteurs deux fois par an : le crime sous toutes ses formes.
Avec ce premier volume, ils signent neuf enquêtes originales ayant un point commun : elles racontent l’histoire de ceux qui ont tiré les premiers, avant de faire de nombreux émules. Parce que le crime a ses modèles.
Au menu, un pilier du patronat français, amateur de poker, enlevé par des voyous à Paris, un tueur de petites filles le dos au mur face aux gendarmes, tout sur le pionnier des serial killers, la parole des enfants enfin entendue par la justice, un maniaco-terroriste nord-américain, l’homme qui suivait les vieilles dames sur les marchés parisiens pour mieux les détrousser (et les tuer), le gang qui rassembla collabos et résistants après la guerre et la courtisane qui fit du vitriol une arme. Sans oublier, pour fermer cette marche, l’ancêtre des islamo-terroristes d’aujourd’hui, qui mit Paris à feu et a-à sang en 1995.
Le début d’une série de livres un livre, True Crime*, qui rassemble les approches et contributions d’un collectif inédit, celui des faits-diversiers français. Ils sont célèbres et écoutés. Dans la presse écrite ou sur les plateaux de télé, ces sont des auxiliaires indispensables de la machine à informer.
Et pour cause : de Frédérique Lantieri (France 2), à Dominique Rizet (BFMTV), de Stéphane Bourgoin (CNN) au commissaire et historien de la police Charles Diaz, ces fins limiers, réunis par notre collaborateur Frédéric Ploquin, responsable des pages Police-Justice de Marianne, nous rendent plus intelligents : ils nous aident à comprendre la trame invisible de notre présent. Les voilà chargés d’un rude mandat : montrer que les faits divers, loin d’être des objets anecdotiques voire marginaux (les « chiens écrasés »), détiennent souvent la clé de notre actualité.
Dans ce volume 1, consacré aux « prototypes », neuf auteurs racontent l’histoire de ceux qui ont tiré les premiers. Du tueur de vieilles dames Thierry Paulin (1987) aux voyous qui enlevèrent le Baron Empain à Paris (1978), en passant par le premier tueur en série (1755), la première vitrioleuse (1877) et le premier gang moderne (1946), ils racontent ceux qui ont inventé dans le crime, donnant lieu par la suite à la perpétuation de clones plus ou moins réussis. Parce que le crime a ses modèles, dans le réel comme dans la fiction.
True Crime. Volume 1 : Les prototypes. Editions Ring. 18 €.