L’affaire Panama Papers n’en finit plus d’agiter les gazettes. Et les médias dominants, privilégiant, plus ou moins volontairement, le temps court sur le temps long, courent après ces pseudo-révélations, tel le chien sur son os.
Pourtant, le premier à avoir levé le lièvre, fut Éric Zemmour sur RTL : pourquoi pas un seul Américain, une seule société américaine sur cette liste d’infamie ? Dans la foulée, notre voltairienne consœur, Hildegard von Hessen am Rhein, rappelait avec pertinence que derrière toute cette manipulation se dissimulait le milliardaire néo-conservateur George Soros, déjà à l’œuvre derrière d’autres manipulations ukrainiennes à destination de l’Europe, et diligentées par son association Open Society Foundation.
Depuis, les révélations tombent les unes après les autres. Même sur les sites les moins suspects d’anti-américanisme primaire, tel Atlantico. Là, il nous est confirmé que le même Soros continue de financer Hillary Clinton contre un Donald Trump, cloué par avance au pilori pour assurer vouloir s’entendre avec Vladimir Poutine, le cauchemar des néo-conservateurs américains, de nouveau à l’offensive après la parenthèse Barack Obama. Mais lobby tout aussi inquiet de la lente progression du « gauchiste » Bernie Sanders qui, tout comme son homologue populiste Donald Trump, aurait comme quelques velléités de rendre l’Amérique aux Américains…
Au presque inverse côté de l’échiquier politique, le site Mediapart s’alarme du trouble financement de ce fameux Consortium international de journalistes (ICIJ) – bidule en large partie financé par le même George Soros, à l’origine de ces fameux « Panama Papers ». Bref, une opération « false flag », ou sous « faux drapeau », pour reprendre la terminologie des services secrets. Oui. Une de plus… Une de trop ? Là est toute la question.
Car l’affaire n’en finit plus de transpirer sur les réseaux sociaux. Et le site 24heuresactu.com de révéler : « Ainsi, il aura fallu attendre plus de deux ans pour finalement apprendre que le richissime George Soros finançait les Femen “pour s’amuser”. Les seins nus d’Inna Schevchenko et de ses comparses avaient donc été loués. Or, louer son corps, cela s’appelle de la prostitution. […] Le plus cocasse est d’avoir appris sa décision d’arrêter son mécénat quand les Femen allaient ouvrir “Femen-Israël”… »
Et Mediapart encore : « Ça chauffe entre WikiLeaks et ce désormais célèbre Consortium international de journalistes, à l’origine des “Panama Papers”, qui jette une lumière crue sur les activités du cabinet d’avocat panaméen Mossack Fonseca. Le site cofondé par Julian Assange a accusé l’organisation, financée en partie par le milliardaire américain George Soros, de servir les intérêts américains en s’attaquant à Poutine. »
Nous parlions plus haut de « temps court » et de « temps long ». Le premier demeurera toujours celui de l’émotion ; donc, des manipulations. Le second oblige à voir plus loin et à prendre le « temps » de la réflexion. Et à comprendre, donc, que si l’islamisme de combat demeure un évident danger conjoncturel, les USA et leurs permanentes menées de déstabilisation sont, eux, un ennemi structurel. Les têtes pensantes du Quai d’Orsay ou de la DGSE, avant qu’elles ne soient coupées sous les régimes sarkozystes et hollandesques, s’échinaient à le rappeler.
Leurs voix manquent aujourd’hui.