La fiscalité immobilière prévue dans les programmes des candidats à l’élection présidentielle est-elle trop lourde ? C’est en tout cas ce que juge l’Union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI) qui dénonce « l’excès de fiscalité immobilière » aussi bien des partis politiques de droite que de gauche.
« A l’approche de l’élection présidentielle, des augmentations d’impôts sont proposées par certains candidats. Il est par exemple envisagé de créer une tranche supplémentaire d’impôt sur le revenu : ainsi, les revenus supérieurs à 150 000 euros par part seraient taxés à 45 %. Concernant l’ISF, certains préconisent de rétablir le barème d’imposition antérieur. Plus récemment, il a été évoqué la création d’un taux marginal de 75% pour les revenus supérieurs à 1 million d’euros par an. », relève l’association de propriétaires.
L’UNPI veut alerter l’opinion sur le phénomène de « désinvestissement massif » qui se produira dans le secteur de l’immobilier « si les pouvoirs publics continuent le « racket fiscal » des propriétaires » et affirme que les revenus de l’immobilier sont plus taxés que ceux du travail. L’association souhaite notamment que les pouvoirs publics mettent en place un « plafonnement de la hausse des taxes foncières ».