Dans un éditorial publié sur l’agence de presse Novopress, le Président et co-fondateur du Bloc identitaire Fabrice Robert remarque que
l’enjeu identitaire occupe aujourd’hui une place centrale dans les débats qui traversent nos sociétés. (…) Angela Merkel, David Cameron et même Nicolas Sarkozy en viennent à évoquer l’échec du multiculturalisme.
Citant La Fracture identitaire d’Ivan Rioufol ou Le Siècle identitaire de Ferhat Mehenni, Fabrice Robert constate que
tout semble désormais devoir être analysé à l’aune du critère identitaire. Emmanuel Todd évoque la « pulsion identitaire » tandis que d’autres parlent de « réflexe identitaire ». Suite au discours de Nicolas Sarkozy au Puy-en-Velay, Dominique de Villepin déclare : « Le débat identitaire ne peut être une réponse à la question sociale qui se pose en France. » La principale victoire que nous avons remportée est bien sémantique. Qui, il y a encore sept ans, employait le mot « identitaire » ? A peu près personne. Aujourd’hui, tout le monde ou presque, qu’il s’y reconnaisse ou qu’il le craigne, l’utilise. Il fait sens. C’est une victoire majeure car rien n’a changé dans l’arène politique depuis l’agora grecque : hier comme aujourd’hui, c’est la justesse des mots qui met au jour les réalités occultées, qui fait bouger les lignes, qui donne des armes et décille les yeux.
Reste à transformer la victoire sémantique en victoire électorale.