L’ouvrage proposé est un essai qui vise à dénoncer une de ces nombreuses impostures sémantiques dont les intellectuels des démocraties modernes sont friands : le “vivre ensemble”. Au-delà de la formule, c’est une idée fallacieuse que l’on veut nous faire accepter comme un acquis sociétal ; en l’ espèce, celle que les hommes, moyennant un minimum de tolérance et de bonne volonté, peuvent cohabiter dans la concorde, y compris les individus issus de civilisations radicalement opposées. Le but inavoué reste, bien sûr, de contrecarrer ceux qui dénoncent l’immiscibilité d’une immigration envahissante peu désireuse de s’intégrer.
Une première partie montre qu’ en France l’héritage de l’histoire et les blessures mal refermées dont elle regorge ne favorisent pas le “vivre ensemble”. Une seconde partie fait de même avec le poids de la politique, ou plutôt de la politisation de toutes les institutions de la société. La troisième dénonce la réalité du problème de l’islam, religion-état-civilisation qui ne peut cohabiter avec le monde non musulman sans chercher à le dominer, ce qui interdit toute velléité de “vivre ensemble”. Une dernière partie en appelle aux valeurs de la France forte de quinze siècles d’histoire pour rendre vivable une situation belligène qui ne peut aller qu’en s’aggravant si l’on persévère dans le déni de la réalité et si l’on continue à accepter l’inacceptable.