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3 cas dont 2 mortels – détectés trop tardivement – ont été diagnostiqués entre octobre et décembre dernier sur le campus de l’Université Bourgogne Franche Comté. Un vent de panique a donc soufflé sur les étudiants. Les autorités sanitaires ont réagi, tardivement. En effet, l’Agence régionale de Santé a lancé une campagne de vaccinations de masse visant les 30 000 étudiants du campus de Dijon plusieurs semaines après le décès du second étudiant. Le but annoncé était de prévenir une éventuelle propagation de la maladie. Cependant, le vaccin utilisé n’est pas sans risque. En effet, il s’agit du Nimenrix, un vaccin qui peut présenter plusieurs effets secondaires indésirables comme nous le confirme le pharmacien et lanceur d’alertes, Serge Rader.
30 000 doses de Nimenrix, dont les effets positifs ne sont pas prouvés, doivent donc être administrées aux étudiants de l’université bourguignonne qui serviront de cobaye. Cependant, seules 485 doses ont été injectées en moyenne par mois l’année dernière. En somme, cette vaccination de masse permet d’écouler 5 fois plus de doses en un temps record. D’une valeur de 50.80 euros, cela représente donc une dépense supérieure à 1 500 000 euros. Une véritable aubaine pour les laboratoires pharmaceutiques, en l’occurrence Daxo, qui produit le Nimenrix. De plus, cette vaccination de masse très onéreuse intervient alors qu’aucun nouveau cas de méningite n’a été diagnostiqué. En ce sens, Serge Rader souhaite un dialogue autour du problème vaccinal.
Cette campagne massive de vaccinations soulève une nouvelle interrogation, celle de l’intérêt et de la fiabilité d’une telle initiative au même moment ou la grippe fait de nombreuses victimes déjà vaccinées contre la maladie.