Et si le prochain ministre de l’Intérieur s’appelait Yassine Belattar ?
Oui, c’est lui qu’il nous faut ! Car il est le seul à pouvoir nous épargner la guerre civile.
Le remaniement traîne en longueur. Les médias s’impatientent. Le monde politique trépigne. Mais celui qui s’impatiente le plus, c’est Yassine Belattar. Il l’a fait savoir dans une déclaration qui n’est pas passée inaperçue : « Le prochain ministre de l’Intérieur doit être proche des quartiers : sinon, il y aura des émeutes ! »
La fachosphère, toujours prompte à s’emballer, y a vu une menace insupportable. Elle est dans l’erreur. D’ailleurs, Belattar a précisé qu’il ne s’agissait pas d’une « menace » mais d’une « promesse ». Pour qui sait lire, sa déclaration est tout simplement un acte de candidature pour la place Beauvau.
En effet, qui serait plus qualifié que lui pour le job de premier flic de France ? Quand il va dans les quartiers, tout le monde le salue d’un amical « Salut, Yassine ! » Avec lui pas d’émeutes ! Quand Collomb s’y rendait, personne ne le qualifiait d’un « salut, Gérard ».
Énumérons les nombreuses qualités qui feront de lui le meilleur ministre de l’Intérieur qu’on ait jamais eu. Il est très proche de Macron qui lui a officiellement témoigné son amitié. Il lui sera donc fidèle. Ce n’est pas lui qui foutrait le camp comme un vulgaire Collomb !
Belattar est un humoriste. Mais il ne fait rire personne à l’exception du président de la République. Et en ces temps tristes et moroses pour la Macronie, il est bon, il est nécessaire, que Macron puisse sourire de temps en temps pour ne pas sombrer dans la dépression…
Belattar a des sympathies affichées pour les islamistes. Et ça, c’est le jackpot. En effet, comment imaginer un seul instant que des attentats auraient lieu avec lui place Beauvau ? Les terroristes nous épargneront, sachant qu’ils ont un ami au ministère de l’Intérieur. Combien de morts évités grâce à Belattar…
A priori, donc, c’est lui qui devrait décrocher le gros lot. À moins que… À moins que Benalla ne se déclare à son tour. Lui aussi a toutes les qualités requises. Il est très proche de Macron… Il a plein de potes dans les quartiers… Et voilà pourquoi les travaux de remaniement durent : Macron hésite entre les deux !
Benoît Rayski – Riposte laïque