Excepté le brushing de Kev Adams, les nouvelles aventures du héros imaginées par Arthur Benzaquen ne laisseront pas un souvenir merveilleux. Cinq raisons de ne pas voir cette comédie qui manque de génie.
● Une distribution «djeun»
Le héros du célèbre conte est joué par Kev Adams, l’humoriste préféré des adolescents. Il donne la réplique à William Lebghil, son compère dans la série Soda qui campe Khalil, son meilleur ami. Plus de 16 ans, s’abstenir. Les fans de Kev Adams s’en laisseront peut-être conter, les autres préféreront aller voir une bonne comédie.
● Un scénario aussi fin que le voile de la princesse
Nous sommes au pays de Candy avec les méchants et les gentils, dans un Bagdad de conte sans fées dont les destinées sont présidées par un calife cupide (Michel Blanc), qui espère unir sa fille à un homme riche. Il est secondé dans son projet par le vizir à l’œil noir et à l’haleine mauvaise (Jean-Paul Rouve), qui rêve bien sûr de prendre sa place. Aladin tombe forcément amoureux de la princesse Shallia (Vanessa Guide). Le génie de la lampe (Éric Judor) l’aide à accomplir son destin.
● Des dialogues écrits avec une babouche…
… Et non dénués de vulgarité. Les répliques sont censées faire rire tous les dixièmes de seconde. C’est raté.
● Une réalisation qui se prend les pieds dans le tapis volant
Malgré l’accumulation de séquences truffées de gags et de brusques «arrêts sur image», contrairement au tapis volant dérobé par les deux amis, cette comédie ne décolle jamais. Les intentions des auteurs pèsent des tonnes. Le spectateur reste le plus souvent sur le plancher des vaches.
● La bande son trop bruyante
Digne des comédies musicales à grosses ficelles. Boris Vian qualifiait de «tube» un texte creux au contenu vide. Ici, le mot reprend son sens d’origine. Comme dans les Minions, maux de tête garantis.
NB Film de Arthur Benzaquen, avec Kev Adams, Jean-Paul Rouve, Eric Judor, Michel Blanc, Vanessa Guide, Audrey Lamy, William Lebghil et Nader Boussandel.
À la veille de Noël, Sam et son meilleur pote Khalid se déguisent en Père-Noël afin de dérober tout ce qu’ils peuvent aux Galeries Lafayette. Mais Sam est rapidement coincé par des enfants et doit leur raconter une histoire… l’histoire d’Aladin… enfin Sa version. Dans la peau d’Aladin, Sam commence alors un voyage au coeur de Bagdad, ville aux mille et une richesses… Hélas derrière le folklore, le peuple subit la tyrannie du terrible Vizir connu pour sa férocité et son haleine douteuse. Aladin le jeune voleur, aidé de son Génie, pourra-t il déjouer les plans diaboliques du Vizir, sauver Khalid et conquérir le coeur de la Princesse Shallia ? En fait oui, mais on ne va pas vous mentir, ça ne va pas être facile !