François Hollande avait fait de la jeunesse le maître mot de sa campagne présidentielle. Il répétait à qui voulait l’entendre combien il soutiendrait les forces vives de la Nation, ceux qui souffraient d’un accès difficile au marché du travail, ou qui peinaient à l’école. Les sucreries du discours ont rapidement été supplantées par l’amère réalité.
Les emplois d’avenir sont passés par là pour illustrer l’incapacité de nos élites à envisager l’avenir de la jeunesse avec bon sens et efficacité. Il s’agissait alors certainement pour le président Hollande de brûler ce qu’il avait adoré. Il commença donc la valse des annonces hostiles à la famille : fin de la condition de détresse pour avorter, encouragement du divorce de masse, mensonge éhonté aux jeunes têtes blondes à qui l’on osera avancer qu’ils ne sont pas nés d’un père et d’une mère, réforme du quotient familial au désavantage des familles. Les enfants auraient pu alors se satisfaire d’un désormais « normal » merci pour ce moment avant d’essayer d’oublier les retournements du locataire de l’Elysée !
Mais c’était sans compter ce bouc-émissaire appréciable que l’ancien maire de Tulle avait ainsi trouvé : l’avantage des enfants résidant dans leur absence totale de contestation devant les réformes qui les heurteront à coups-sûrs. Le projet de loi de finance 2015 cible donc directement les enfants : 700 millions d’euros les toucheront à tout âge ; qu’ils soient à naître, ou dans leur adolescence.
700 millions d’euros plus tard, chacun doute que cette nouvelle économie faite sur le dos des familles aura grandement contribué à réduire le déficit abyssal provoqué par les incartades malheureuses de tous les ministres socialistes dans la politique économique : échec du CICE, drame de la réforme Duflot, mensonges de Michel Sapin, sans compter du florilège remarquable d’Emmanuel Macron.
La bravitude décidément est entrée au gouvernement.
Il fallait une marraine de premier choix pour veiller à ce que cette politique délirante continue à liquéfier ce qui restait de bon sens et de mérite à la politique française envers les plus jeunes. François Hollande a donc confié à son tout premier lieutenant-Najat Vallaud-Belkacem le soin de préparer les derniers jeunes esprits à la triste destinée de génération perdue.
L’endoctrinement de masse culmine comme la pire atteinte faite aux enfants sous le gouvernement socialiste. Certains parlent de totalitarisme, d’autres d’idéologie. Il est plus exact de dire que nos gouvernants ayant cessé d’agir comme de penser en sont réduits à devenir les marionnettes de certains groupes d’intérêts minoritaires. Les délires des théories du genre, certes préparés par la majorité précédente, ont été couronnés par de très nombreuses initiatives publiques : subvention de colloques, créations de chaires universitaires, massacre de la langue française, et expériences pilotes de chambardement mental des plus jeunes.
Si la majorité des enseignants se refuse à verser dans l’ignominie des conseils pédagogiques promouvant la découverte de son corps et de ses « potentialités sexuelles », d’autres diffusent de véritables éléments de perversion de la jeunesse. Ainsi des élèves de CM2 ont dû évoquer leur fantasme, la chaîne ARTE propose des contenus dits créatifs d’éducation sexuelle toujours plus choquants ; sans parler des ouvrages nauséeux distribués à nos enfants.
L’histoire retiendra que la présidence Hollande à force de patauger aura dû trouver un adversaire à sa mesure : les enfants. Il ferait cependant bien de se souvenir que David finit par l’emporter sur Goliath, et que les jeunes victimes de ses turpitudes politiques finiront par être les propagateurs de la vérité. Au prix de combien de souffrances…