Un journaliste viré pour avoir évoqué la santé d’Hillary C. !

Est-il prohibé aux Etats-Unis d’évoquer la santé de la candidate démocrate américaine ? David Seaman, chroniqueur du Huffington Post qui a vu ses accès bloqués par sa rédaction après la publication d’articles à ce sujet, explique la situation.

«Je travaillais avec eux, et, jusqu’à récemment, mes articles n’ont pas fait l’objet de plaintes. Ils appréciaient tellement mes papiers qu’ils les publiaient immédiatement», explique le journaliste américain en commentant la cessation de son travail avec le Huff. «Dimanche soir [le 28 août 2016], j’ai été privé de droit d’accès [à la publication de documents sur le site de Huffington Post], et, à peu près au même moment, mes deux articles sur la santé de Hillary Clinton ont été retirés. […] [Je les ai publiés] car à mon avis, quand un candidat à la présidentielle a visiblement des problèmes de santé graves qui ne sont absolument pas couverts par les plus grands médias, cela mérite l’attention. Pour ma grande surprise, ces deux articles ont été supprimés et on m’a refusé l’accès au site en tant qu’auteur. Donc je ne peux plus me connecter à mon compte ni publier quoi que ce soit. Jusqu’à présent, je n’ai reçu aucune explication ni réponse de la rédaction.»
«Il y a trois semaines, on m’a dit que les soupçons sur la mauvaise santé de Clinton étaient une théorie du complot et du n’importe quoi», poursuit le journaliste. «Il y a une semaine, nous avons commencé à dire qu’elle avait une allergie, et, hier, il est devenu évident qu’elle souffrait d’une pneumonie. Mais par quoi est-elle causée, cette pneumonie ? Qu’est-ce que c’est que cette maladie à cause de laquelle Clinton n’a pas été en mesure de terminer un seul discours, en particulier lors d’une cérémonie aussi importante que celle de la commémoration des victimes des attentats terroristes du 11 septembre, largement couverte [par les médias] ? C’est très étrange. Ni vous ni moi ne devrions essayer de trouver une réponse : c’est Hillary Clinton qui devrait expliquer à ses électeurs et aux gens du monde entier ce qu’il se passe. Il est tout à fait évident qu’il y a quelque chose qu’on ne nous dit pas. D’après certaines hypothèses, Hillary Clinton, peut dormir jusqu’à 18 heures par jour, et si c’est le cas, ce genre de leader ne sera pas en mesure de suivre la dynamique des derniers événements du monde et affronter les concurrents américains sur la scène internationale», affirme Seaman. «Si elle a des problèmes de santé d’une telle gravité comme on peut le croire en se basant sur des vidéos montrant son étrange comportement et sur quelques uns des e-mails publiés par WikiLeaks, […] les électeurs posent naturellement des questions et ont besoin de plus d’informations», conclut le journaliste.

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