Et voici les poupées pour pédophiles!

Sur Internet, il est possible d’acheter des poupées “gonflables” qui ont la taille de petites filles âgées entre 5 et 10 ans. Ces objets sexuels font scandale mais séduisent les acheteurs aux pulsions pédophiliques. Leur réalisme est troublant. Après les modèles femmes, voici les poupées gonflables au corps d’enfant. Ces objets sexuels mesurent parfois entre 1m ou 1,5m. Soit la taille d’une fille âgée entre cinq et dix ans. D’autres ont des allures plus adolescentes. Vendues sur un site Internet chinois, elles avaient fait scandale fin 2012 en Angleterre où une association “Dining for Dignity” les avait repérées. Des achats avaient été enregistrés depuis ce site de vente au Royaume-Uni, en Allemagne et aux Etats-Unis. Dégoût et horreur des internautes. Une pétition est alors lancée en ligne pour que le site soit fermé. Mais d’autres continuent d’en vendre, notamment au Japon.

Récemment, c’est le journal britannique Mirror qui y consacre l’un de ses articles. Le journal dénonce le fait que ces poupées aient été achetées et importées par des Anglais de manière tout à fait légale à partir de ce site japonais appelé Trottla*.

Des dizaines de poupées-enfants voire adolescentes sont en vente sur ce site. Prises en photos sous tous les angles, dans différentes poses, dans une piscine ou sur un lit, parées de vêtements, de simples sous-vêtements ou complètement dénudées, les clients peuvent faire leur choix en ligne et acheter les objets désirés classés par thématiques… en toute légalité ?

« Dans le cas d’images pédo-pornographiques, ce sont des actes réels qui sont filmés, ce sont des gens qui abusent d’enfants derrière la caméra. Donc celui qui consomme de l’image pédo-pornographique est complice d’un vrai malfaiteur », rappelle le psychiatre français Pierre Coutanceau, spécialiste notamment des questions de pédophilie. Ces deux personnes sont condamnables par la justice française notamment. « Mais la pédophilie “virtuelle” est-elle sanctionnable ?», s’interroge-t-il. Autrement dit, est-il possible de vendre et d’acheter ces objets sexuels à l’effigie d’enfants comme il existe, aussi, des mangas japonais représentant des actes pédophiles ?

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« En France, à ma connaissance, la question ne s’est jamais posée pour de telles poupées mais la loi française (du 17 juin 1998, ndlr) a été pensée dans le but de ne rien laisser passer», nous explique Stéphane Babonneau, avocat pénaliste français.
“Le fait, en vue de sa diffusion, de fixer, d’enregistrer ou de transmettre l’image ou la représentation d’un mineur lorsque cette image ou cette représentation présente un caractère pornographique est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende. Lorsque l’image ou la représentation concerne un mineur de quinze ans, ces faits sont punis même s’ils n’ont pas été commis en vue de la diffusion de cette image ou représentation.”
Est considéré également comme délit le fait “d’acquérir ou de détenir une telle image ou représentation par quelque moyen que ce soit [qui] est puni de deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende.”

La loi est d’autant plus stricte depuis un arrêt du 12 septembre 2007 rendu par la Cour de cassation de Paris concernant une affaire d’une vidéo cassette de manga japonais à image pédophile : “en application de la loi du 17 juin 1998, qui a étendu l’objet du délit à toute représentation d’un mineur, les images non réelles représentant un mineur imaginaire, telles que des dessins ou des images résultant de la transformation d’une image réelle, entrent dans les prévisions de ce texte.”

Pour l’avocat pénaliste Stéphane Babonneau, « une poupée qui représente un(e) mineur(e) pourrait donc tomber sous le coup de cet arrêt. » Ceux qui produisent, diffusent et achètent peuvent donc être condamnés par la loi française.

Au Japon, le fondateur du site internet qui propose ces poupées gonflables enfants, un certain Shin Takagi, considère rendre service avec ces produits. Il dit l’avoir créé afin de concilier ses pulsions pédophiliques et la nécessité de protéger les enfants. « Nous devons accepter qu’il est impossible de changer quelqu’un, expliquait-il dans une interview au journal américain The Atlantic. J’aide les gens à exprimer leurs désirs, de manière légale et éthique. » Il souligne que dans certaines lettres qu’il a reçues, des clients le remercient de les empêchent ainsi de « commettre un crime ».

Shin Takagi reste persuadé que ses poupées peuvent aider ses acheteurs. Mais se satisferont-ils d’une poupée ou certains passeront-ils un jour à l’acte avec un « vrai » enfant ? Des poupées peuvent-elles les satisfaire afin d’épargner des victimes ? La question divise.

Peter Fagan, chercheur à l’école de médecine John Hopkins interviewé par The Atlantic considère que les poupées vendues par Takagi pourrait « renforcer » les idées pédophiles de certains acheteurs.

Source

  • Les photos de ce site sont perverses et ignobles!

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