La recette de la réussite des éleveurs danois

Eric Martin
15 août 2015
Latest Update: 15 août 2015 10 h 04 min
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Non, ce n’est pas parce que la main d’oeuvre dans les élevages danois est moins chère qu’en France que les Danois arrivent à sortir un prix au kilo très compétitif, cette main d’oeuvre est même deux fois plus chère qu’en France. Si les Danois sont compétitifs, c’est parce qu’ils ont su moderniser leurs élevages et leurs chaines de production. Ils peuvent ainsi vendre à des prix intéressants aux pays les plus exigeants sur la qualité et les normes sanitaires :

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aixois , 16 août 2015 @ 11 h 38 min
En France nous avons de grands espaces désertifiés, contrairement à l’Europe du nord qui adapte son agriculture en utilisant la technique moderne.
Nous devrions faire le choix de la qualité pour un marché intérieur, et non celui de la grande production pour l’exportation.
Nous ne savons pas exploiter ce trésor qu’est notre sol, nous suivons les recommandations perfides de Bruxelles dont le but est de saborder notre terroir.
Ampelius , 16 août 2015 @ 12 h 25 min
La formule est un tropisme de l’extrème droite qui est bien incapable de définir ce qu’est le modèle français en agriculture, une fausse alternative une formule passe-partout qui va bien dans les discours de préaux, mais que le candidat Gannat ferait bien d’approfondir!
guarani , 16 août 2015 @ 12 h 49 min
Si les paysans français avaient investis, l’argent reçu de toutes les subventions, dans leur outil de travail, plutôt que dans l’immobilier de vacances ou de rapport, leurs situations seraient certainement différentes.
Pascal , 16 août 2015 @ 13 h 06 min
Très juste. En plus de saborder notre terroir, il s’agit de nous empêcher d’être autosuffisants en matière alimentaire. La rentabilité ne doit pas prendre le pas sur la souveraineté. C’est la politique qui devrait primer sur l’économie, c’est hélas le contraire depuis la contre-révolution de 1968. « Mai 68, moment du développement des sociétés capitalistes avancées à partir duquel les automatismes de la biologie sociale l’emporterait sur la logique politique des options et des programmes. » (Régis Debray)
orldiabolo , 16 août 2015 @ 13 h 09 min
Ampelius, il me semble que la formule s’applique aussi bien à l’extrême gauche, non ?
Porcsalut , 16 août 2015 @ 13 h 18 min
Tout le monde semble oublier, et les médias les premiers, que s’il y a actuellement une soit disant surproduction de porcs, c’est que la Russie n’en achète plus, réponse de Poutine aux petites misères mesquines que lui fait Hollande. Même problème pour les nouveaux chômeurs, suite aux manquements du même Hollande dans les affaires Mistral, Rafale, etc. ; et précédemment, avec Sarkozy, pour le marché Peugeot perdu avec l’Iran, au profit des Anglo-saxons. Nos gouvernants sont stipendiés…
penelope , 16 août 2015 @ 14 h 05 min
tout ce que l’on voit sur cette vidéo parait tout à fait bien;certes pour que les prix de revient soient moindre qu’ici,il doit bien avoir une différence,peut-être sur les taxes inférieures dont bénéficient les éleveurs,qu’une truie soit enfermée permettant aux petits de téter est normal,ainsi ils ne risquent pas d’être écrasés;je ne connais pas le temps de gestation d’une truie,cependant trente quatre porcelets pour une femelle,me semble beaucoup;ce que l’on voit sur la vidéo ressemble plus à une usine qu’à élevage particulier,mais pas intensif dans le sens n’importe quoi;tout est propre et claire;je ne vois cette différence que par des taxes inférieurs à celles que paient nos éleveurs,sans cela?