La recette de la réussite des éleveurs danois

Eric Martin
15 août 2015
Latest Update: 15 août 2015 10 h 04 min
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Non, ce n’est pas parce que la main d’oeuvre dans les élevages danois est moins chère qu’en France que les Danois arrivent à sortir un prix au kilo très compétitif, cette main d’oeuvre est même deux fois plus chère qu’en France. Si les Danois sont compétitifs, c’est parce qu’ils ont su moderniser leurs élevages et leurs chaines de production. Ils peuvent ainsi vendre à des prix intéressants aux pays les plus exigeants sur la qualité et les normes sanitaires :

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Ampelius , 16 août 2015 @ 7 h 54 min
Dans cette affaire il aurait fallu préciser d’où vient le fait que la main d’oeuvre soit plus chère au Danemark qu’en France, revenu direct ou revenu indirect ( les charges sociales)?Si le deuxième poste est inférieur à la France, nous sommes dans une logique de motivation tout à fait différente,le revenu indirect ou revenu de transfert ou encore revenu social est une richesse produite mais détournée par la MSA ,coût d’intermédiation trop élevé, bureaucratie prétentieuse,salaires mirifiques,informatisation aléatoire,bref les éleveurs n’en verront jamais la couleur. En attendant ces prélèvement les empêchent d’investir sur des installations plus modernes.Nous avons en France tous les inconvénients du marché combiné à tous les inconvénients de l’économie administrée.
Guy Marquais , 16 août 2015 @ 7 h 58 min
Le modèle même d’une conclusion et d’une assertion bâclées qui ne prennent en compte que la moitié des éléments !
Guy Marquais , 16 août 2015 @ 8 h 00 min
je parle du sujet sur le Danemark, pas des remarques des intervenants, bien entendu !
Pythagore , 16 août 2015 @ 8 h 27 min
A force de vouloir avoir raison, ne sommes nous pas à coté de la réalité économique, d’où notre naufrage ?
Nicolas , 16 août 2015 @ 8 h 39 min
La production industrielle, c’est justement ce dont nous ne voulons pas. Pas de Monsanto, pas de traite automatique, pas de confinement. Or, c’est ce que nous avons déjà avec la FNSEA. Et les agriculteurs sont assommés de charges et ne peuvent vivre décemment. C’est l’UE affidée de Monsanto et autres grands groupes. Alors, évitons les intermédiaires et autant que faire se peut, achetons en direct. Il faut faire du circuit court. Sinon, les petites et moyennes exploitations disparaîtront. On a 22000 faillites cette années. Il y a aussi l’embargo russe suite aux sanctions américaines appliquées par l’UE qui nous coûté 150000 emplois et 0,9% de PIB. Mais ça va dans l’objectif final qui est justement la fin des PME. Résistons par les circuits courts, regroupons-nous pour les achats. Empêchons-les de nous réduire à la Grèce où déjà , les producteurs asphyxiés par les memoranda précédents vont être achevés par les nouvelles taxes. La Grèce importe tout et l’alimentation en supermarchés est beaucoup plus chère qu’en France. Là aussi, il y a vente en direct d’une production saine. Et interdisons que ce soit interdit et chez eux et chez nous.
Ampelius , 16 août 2015 @ 8 h 42 min
Le modèle est-il le commentaire ou l’article?
Ampelius , 16 août 2015 @ 8 h 53 min
Savez vous de quoi vous parlez, avez vous jamais trait les vaches à la main? Vous mélangez traite automatique et confinement, les vaches peuvent être au pré et entrer d’elles-mêmes pour se faire traire, identifiées par un code barre qui indique le stade de gestation,ses caractéristiques laitiéres ( taux de matière grasse ,précédents en matière de cellules etc). Vous êtes comme Marie-Antoinette ou, aujourd’hui les bobos, nous ne pourrons pas revenir à la traite manuelle.Tout les agriculteurs ne nourrissent pas leurs vaches Monsanto, certains reviennent à la luzerne , protéagineuse résistante à la sécheresse , maintenant aussi la féverolle (dans le SO )substitut au soja. Quant à la FNSEA elle est comme les autres syndicats dans un statut de cogestion avec les pouvoirs publics et sert de couvercle sur la marmite sociale. Je suis partisan et utilisateur de circuit court, je mange la viande que je vois de ma fenêtre, mais vous ne devez pas vous dissimuler la difficulté d’une telle filière qui progresse néanmoins.