Dans le n°4 du journal du Mouvement pour l’Europe des libertés et de la démocratie, Philippe de Villiers est interrogé sur son avenir politique :
“Le marigot politique, où les caïmans et les crocodiles de petites et grandes tailles se mangent entre eux, ne m’inspire que du dégoût. La politique, c’est un service, un sacrifice, pas une échelle à perroquets. Je n’ai pas besoin d’elle pour vivre. Je suis heureux dans ma nouvelle vie de créateur au Puy du Fou. Ceci dit, je ne peux me désintéresser de la chose publique. Quand un gouvernement annonce la suppression des départements, la journée de la jupe ou la suppression d’Alstom, je ne peux rester sans rien dire. Ou quand l’actuel conseil général de Vendée défigure le littoral avec l’éolien offshore, je suis révolté. Ce projet est une imposture économique. Pour les pécheurs et pour le monde du tourisme qui va perdre beaucoup d’emplois à cause de cette balafre le long de nos côtes. Privilégions plutôt l’énergie solaire ou à géothermie.
On pourrait donc vous revoir un jour candidat au conseil général de Vendée ?
Non. Le livre du conseil général de Vendée est définitivement fermé pour moi. Pourquoi refaire en noir et blanc ce que j’ai déjà fait en couleurs ? Je ne reviendrai en politique qu’au niveau national et seulement si les circonstances m’en faisaient un devoir. Encore une fois : la politique, c’est avant tout un service. Je reste par ailleurs président du MPF que je compte ouvrir aux jeunes générations. Ce mouvement doit être un creuset d’idées. Vous voyez, si j’ai quitté aujourd’hui la politique, la politique, elle, ne m’a pas quitté.”
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